C’était la première fois qu’il mettait les pieds dans cette comarque et, bien qu’il se trouve à deux heures et demie à peine de Barcelone, ce territoire abrupt, aride, inhospitalier, agreste et isolé qui s’étendait au sud de la Catalogne, à la frontière avec l’Aragon, dont il savait à peine que quatre-vingts ans plus tôt, à la fin de la guerre civile, il avait été le décor de la bataille la plus cruelle de l’histoire d’Espagne, lui parut le bout du monde.
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