AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Citation de gabrielleviszs


J’attachai mes cheveux en chignon au sommet de mon crâne et m’aventurai dans le couloir à présent vide. Je comptais mes pas pour rester concentrée et pour éviter de penser à lui. C’était agaçant cette façon qu’il avait d’être toujours là, de rôder à la périphérie ! Physiquement, j’avais grandi… Mentalement, je me sentais souvent comme la jeune fille de dix-huit ans qui languissait après Booker. Le temps est supposé guérir les blessures, mais les miennes étaient encore béantes et sanguinolentes. Chaque fois qu’une croûte semblait se former sur les bords, quelque chose se produisait, un souvenir refaisait surface, et la plaie s’ouvrait de nouveau. La douleur m’était devenue familière.
Commenter  J’apprécie          00









{* *}