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C’était le plus beau baiser que j’avais jamais connu.

Un baiser humide et sauvage.

Un baiser si torride que je pouvais à peine y croire.

Elle avait un goût sucré, et sa gorge émettait le plus sexy des gémissements qui existent.

Ses doigts étaient plantés dans mes épaules et ses jambes remuaient sans répit sous l’eau. À travers le tissu ultrafin de son maillot de bain, j’ai senti ses tétons se durcir contre mon torse.

J’étais en train de capturer un fantasme, de créer un souvenir auquel je pourrais me raccrocher plus tard. Me raccrocher à quelque chose qui ne devrait pas être réel, qui ne devrait rien avoir à faire entre mes mains. Elle s’est pressée un peu plus contre moi et a suivi mon rythme tandis que je l’embrassais plus langoureusement.

C’était le pire baiser que j’avais jamais connu. Il était trop rapide, trop brusque. Je sentais bien qu’il lui faisait peur. Je lui faisais peur. Je n’en avais aucune envie, mais c’était plus fort que moi. J’étais habitué à prendre et elle n’était pas habituée à donner. L’espace d’un instant, je n’ai pas pu faire autrement que de la dévorer, de l’engloutir dans tout ce que je ressentais. Mais cette fille était faite pour être savourée, appréciée à sa juste valeur.

Nos dents s’entrechoquaient, nos langues se disputaient le contrôle et nous campions chacun bien trop sur nos positions.

De toute évidence, nous n’étions ni l’un ni l’autre très doués pour embrasser : elle par manque d’expérience, moi par manque d’intérêt. Au bout d’un moment, quand mon cœur a arrêté de me marteler la poitrine et que le sien s’est mis à accélérer, nous avons réussi à trouver un terrain d’entente. C’était toujours un baiser maladroit, empressé, nerveux.

C’était un baiser avide, parce que ni elle ni moi ne pouvait se repaître de la bouche de l’autre. Je n’avais pas bu depuis presque un mois, mais j’avais l’impression d’être ivre de son goût. Mon cerveau s’embrouillait et mon corps était à deux doigts de tomber en léthargie.
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