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Critiques de JeF Pissard (75)
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Assis sur terre, debout au paradis

Un témoignage hors du commun ! Pourquoi ? Parce qu’il traite d’un sujet rare : le travail au sein d’un centre pour personnes polyhandicapées. Mais encore ? Parce que JeF Pissard nous distille son amour mâtiné d’humour pour les 12 personnes dont il s’occupe. Et ? Parce qu’il nous ouvre son cœur et son esprit.

Il ne nous épargne rien, il nous décrit les soins, les toilettes, les repas, les difficultés de chacun, soignés et soignants, les cocasseries des patients aussi. Mais il a su tout nous raconter sans larmoiements et pourtant les situations sont parfois tristes et dures. Un roman, parce que c’est un roman au-delà du témoignage, rempli de bienveillance.

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Assis sur terre, debout au paradis

Retour un peu spécial pour bouquin un peu spécial.



Pas de héros craquant au regard gris acier et à la musculature parfaite, pas de bimbo blonde, forte et fragile, maniant l’arc comme personne, pas de meurtre, pas d’enquête, pas de romance, pas de magnifiques paysages, pas de, pas de…



Alors quoi ? me direz-vous, rien ?



Eh bien si, un quotidien brut de décoffrage de gens… Spéciaux. C’est-à-dire ? Des pas comme nous, des différends, des cassés ou des « pas finis ». Pas facile de localiser l’humain se cachant dans un corps tordu. Pourtant il est bien là. Planqué quelque part, compliqué et fantasque, éphémère et changeant. Insupportable parfois, voire violent avec lui-même ou avec les autres… Comme le sont tous les humains quoi ! Uniques et particuliers, avec leurs exigences, leurs sales manies et leurs côtés pourtant attachants.



Au fil de son apprentissage, tout en nous apprenant, l’auteur apprend à le chercher cet humain camouflé, à le trouver, à le reconnaître, à le manier, à communiquer avec lui, à l’apprécier, à tenter d’atténuer ses blessures.



C’est quoi ce bouquin ? L’exposé d’un registre réaliste et parfois dérangeant. La mise en mots d’un univers ignoré. Tout un panel de mots couchés sur le papier par un témoin actif qui découvre tout en décrivant. À moins que ce ne soit le contraire.



On lui emprunte son regard à ce mec-là, on lui vole ses surprises. Par procuration on vit ses petites joies ou ses petites victoires… Ça n’a l’air de rien du tout ou de pas grand-chose… Ça n’en a que l’air, parce qu’en fait, c’est énorme ! Énorme ce que de simples gestes prodigués, ce que l’attention, ce que l’écoute du silence peuvent apporter comme réconfort à des abîmés pourvus d’une âme.



Une âme ? Oui, vous avez bien lu, une âme ! Car chez tout humain, sculptural ou déformé, il y en a une ! L’auteur sans pour autant la nommer, semble même l’affirmer, insister. Et à mon sens il a bougrement raison. Il faut parfois savoir chercher.



Mais à mon avis, faire l’effort de chercher n’est pas suffisant pour comprendre et accepter ! Il faut également une bonne dose d’humilité, de pudeur, de volonté et de professionnalisme pour oser apprendre à le faire.



Ce bouquin est presque une méthode, un cahier du jour tenu par un aide-soignant. Il est utile parce qu’humainement enrichissant.



« Aujourd’hui il se passe ci ou ça. Diarrhée de machin à traiter, grosse colère de Truc à gérer, crise, peur, solitude et fou rire. Journée importante aujourd’hui, nouvelle arrivée, visite de la famille »



Des petits riens, notre monde est fait de petits riens, le leur aussi. Après tout, on se ressemble, un peu.



Pas de recherche de style, c’est télégraphique, répétitif, efficace, précis. Ça informe, ça ouvre les yeux, ça vous dit : « Aucune leçon à tirer de tout ça, acceptez simplement d’entrevoir comment ça se passe, c’est journalier et ce n’est pas loin de chez vous ».



Il me prend l’envie d’énumérer une liste de mots : « Expérience, témoignage, rapport, parcours, quotidien, réalité, souffrance, joie, corps, métier, utile, acceptation, quête, fêlure » J’aurais pu en trouver bien d’autres.



Confiné dans une époque étrange lors de laquelle à vingt heures des balcons applaudissent par mimétisme des soignants qu’ils ignoraient il y a peu, il est bon de rappeler que d’autres, des modestes et des anonymes, sont aussi et à longueur d’année en première ligne. Pour le boulot qu’ils font, eux aussi méritent leur part d’applaudissements. Et pas du haut d’un balcon parce que c’est une mode qui passera, comme toutes les modes. Lire ce bouquin, en parler, remplacera très avantageusement une salve d’applaudissements.


Lien : https://jeanbjouteur.wixsite..
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Assis sur terre, debout au paradis

C’est un livre marquant que celui-là ; JeF Pissard l’a clairement écrit avec ses tripes. L’auteur nous décrit son expérience dans une unité pour handicapés et casse les idées toutes faites ; certains personnages sont espiègles, plein de drôleries, même au moment où la mort les approche de très prés et peu les happer. JeF Pissard nous parle également des « blouses blanches » ; « Il y a de l’humain sous la blouse blanche » écrit-il. En effet, ceux-ci nouent des relations avec les personnes handicapées ; les blouses blanches vont constituer la famille pour certain-e-s qui embarrassent leur famille biologique… Mais attention ; c’est « de l’affection tout en état en métal détachement »… Hé oui, car il s’agit aussi de protéger l’humain derrière la blouse blanche… Dans cette œuvre que je considère comme parfaitement réussie, on sourit, on rit, on se trouve attendri. Et pour parler du style particulier de JeF Pissard ; il est léger, fluide… Et celui-ci invente même des mots « difficultueux, souventefois... » … chose assez surprenante…et la fin du livre détonne Donc la plume est libre, virevolte…
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Assis sur terre, debout au paradis

JeF Pissard nous invite à pousser une porte et à entrer en ami dans une de ces maisons devant lesquelles nous passons souvent sans jamais nous y arrêter. A l’intérieur, y vivent des gens comme vous et moi, c'est-à-dire se levant, mangeant, s’activant, communiquant… Bref, des hommes et des femmes occupant leur place sur terre. Sinon que… cette maison s’appelle une Institution, et cette Institution est composée de plusieurs pavillons accueillant des résidents polyhandicapés.

Ce sont eux les héros de ce roman, nous prenant la main pour nous mener dans leur « chez eux » qui est une contrée bien inconnue à beaucoup d’entre nous. Un voyage au centre d’un quotidien extra-ordinaire. Alors, tous ces résidents prennent la parole par l’intermédiaire de l’auteur. Leur parole d’ailleurs ce n’est pas nécessairement une combinaison de mots mais une communication à travers leurs rires, leurs pleurs, leurs facéties, leurs gestes, leur besoin d’être reconnus et d’aimer, à travers tout simplement leur manière d’être à leur façon. Pour beaucoup leur âge mental n’est pas celui de leur carte d’identité, il faut apprendre alors à être en phase avec ces adultes dépendants, ces enfants qu’ils ne sont pas.

Les mots et les gestes des soignants s’occupent de ces corps qui ont trahi et trahissent encore car n’obéissant qu’à leur bon vouloir. Se pose alors la question obsédante pour chaque aidant : interprète-t-il bien ce que le résident donne à voir ? Passe-t-il à côté d’une douleur, d’une demande, d’une intention ? Un geste de violence est-il vraiment la volonté d’agresser ou autre chose ? Comment trouver le moyen d’aider cette personne alors que différentes tentatives ont déjà mises en œuvre, en vain ?

Les résidents doivent donc faire sans ce dont ils ont été amputés. Et croyez-moi, cela est une aventure de chaque instant. Une journée est un vrai défi. L’auteur décrit ce quotidien avec précision, sans censurer les situations qui peuvent déranger le lecteur non initié. Pourtant, parler de tout peut-être fait avec pudeur, soulever certains tabous peut-être fait avec délicatesse malgré un vocabulaire vrai et parfois cru. Décrire une dure réalité sans jamais être larmoyant, c’est bien la prouesse de l’auteur.

Et sous ses corps déformés, enraillés, vibrent de vie des êtres uniques. Nous suivons certains d’entre eux à nous fendre de rire. Ils nous impressionnent par leur esprit créatif et sans artifice. Ils nous agacer de leurs exigences, et nous émerveillent finalement par leur capacité à nous remettre en question et à nous rendre meilleurs. C'est-à-dire à recevoir de belles leçons de vie de leur part.

On s’aime dans ce livre, on s’entraide, on s’engueule, on se pardonne, on rit souvent, on se regarde avec bienveillance, on se sent humain.

Lisez ce livre qui est un témoignage, une sorte de carnet de route pour découvrir, comprendre qu’il n’est pas besoin de tenir debout pour être un grand homme.

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Assis sur terre, debout au paradis

Hello,

Mon retour sur Assis par terre , debout au paradis.

Cela fait plusieurs livres que je lis de JeFpissard Jbk et j’ai à chaque fois adoré son univers décalé. Cette fois, je sors groggy d’émotion de ma lecture.

Ici, l’auteur nous raconte le quotidien de personnes polyhandicapées dans un institut.

12 personnes différentes, mais ô combien touchantes se côtoient pour nous raconter leur vie, leur vécu, leur quotidien.

L’auteur nous livre une part de sa vie aussi et traite ces handicapés avec une bienveillance et une humanité hors norme.

L’humour est présent tout le temps et ce carnet de soignant aborde des tas de questions notamment celle de la mort.

Ce témoignage nous montre tout : soins, toilettes, les difficultés, mais aussi et peut être surtout les moments cocasses que ces pensionnaires peuvent connaître. Une complicité réelle nait entre soignants et patients et c'est touchant.

Certaines scènes sont assez difficiles, mais j’ai néanmoins gardé mon sourire malgré toutes les émotions ressenties à ma lecture. Le récit ne vrille jamais vers le pathos et j’ai grandement apprécié.

Je conseille ce roman qui permet d’ouvrir les yeux sur le quotidien du personnel soignant et des personnes polyhandicapées.

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Assis sur terre, debout au paradis

Le titre m’a touchée et j’ai voulu lire ce livre. Connaissant l’écriture de l’auteur, j’ai foncé...et je n’ai pas regretté. C’est un récit sur des personnes ayant existé, bien souvent prisonnières de leur corps et avec pour seuls interlocuteurs ces formidables aides de vie.

On ne sort pas indemne de ce livre, écrit avec justesse et tendresse. on garde en soi les visages de Charly, Jamal, Nelly, Marylise, Martin et tous ces personnes extraordinaires dont parle l’auteur.



Merci à JeF Pissard pour ce livre-témoignage qui m’a prise aux tripes et qui restera dans mon cœur.



Je vous recommande vivement de le lire !
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Assis sur terre, debout au paradis

Ce récit aborde tous les aspects de la vie dans un foyer polyhandicapé. Un livre poignant et criant de vérité. L'auteur déroule son livre a la manière d'un cahier de soignant sans mâcher ses mots. Malgré un thème fort, l'auteur garde son optimisme et ne tombe jamais dans le pathos. Une belle histoire, remplie de tendresse et de compassion.
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Assis sur terre, debout au paradis

Leçon d’humanité

L’auteur a travaillé dans un institut pour personnes polyhandicapés. Il découvre avec nous leur vie quotidienne et nous entraîne dans son apprentissage, livrant un témoignage puissant. L’ensemble est troublant, jamais larmoyant, quelquefois émouvant et souvent réjouissant. On y croise les résidents, avec leurs passions, leurs caractères bien trempés. Surtout, on découvre les soignants, leur patience et la profonde empathie qu’ils ont pour leurs protégés. Dédramatiser, accepter la différence, être bienveillant : ici, ces mots ne sont pas galvaudés, et chaque lecteur gagnera certainement un bonne part d’humanité et d’optimisme au fil des lignes. Ce témoignage vous touchera autant qu’il m’a touché, j’en suis sûr.

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Assis sur terre, debout au paradis

Ils mangent, ils boivent, ils dorment, ils jouent, ils vont aux toilettes, ils prennent leur douche, ils rient, ils pleurent, ils rêvent, ils aiment, ils n’aiment pas, ils râlent ou sont contents, ils sont sympas ou pas… Ils, ce sont les humains. Tous les humains. Dans ce livre, c’est juste que ce sont des humains lourdement handicapés (pardon, en situation de handicap). Donc faut juste en plus les laver, leur donner à manger, les porter, nettoyer leur bave, leurs couches, etc. Les assister sur tout, quoi. À part ça. À part ça, heureusement qu’il y a des gens comme le personnel soignant pour s’en occuper. Et heureusement qu’il y a des JeFPissard pour un jour envoyer tout balader et se mettre à leur service quelques temps, histoire de faire le tri et de retrouver ce qui est vraiment important. Pas de pathos, de misérabilisme, de fausse compassion compassée… JeF est là, il fait. Il leur donne à manger à la petite cuillère, lave leurs fesses dans la douche, plaisante et rit. C’est ça que j’aime chez JeF Pissard. Cette égalité totale. Il n’y a pas de préséance, de supérieur ou de subordonné, de blond ou de noir, d’imbécile ou d’intelligent, d’handicapé ou pas. Il y a des humains. C’est tout. Et des rencontres. Des superbes rencontres humaines. JeF ne pouvait pas rester tout à fait le même après cette vie au milieu de la vie… Nous non plus après avoir lu son livre. Merci JeF. Merci aussi pour ton hommage aux soignants. Je te tutoie, hein, grâce à toi on a partagé cette histoire pas comme les autres ; on peut dire ce qu’on veut mais ça rapproche.
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Bob l'Amerloc

Quand trois papys jouent les redresseurs de torts

Bob, Gandji et JiCé sont trois papys assez teigneux et pas toujours très futés. Ils nous sont pourtant sympathiques d'emblée tant on a l'impression de se retrouver en famille. Ces trois-là ont une belle vitalité en dépit des vicissitudes de l'âge. Ils se souviennent que, dans leur jeunesse, ils ont roulé des mécaniques dans les rues de Chateauroux en compagnie de Depardieu. Bref, ils ne sont pas décidés à se laisser faire. Aussi lorsque Bob est rossé pour une faute qu'il n'a pas commise, il entraîne facilement ses compères dans une opération vendetta. L'aventure va les entraîner bien plus loin qu'ils ne l'imaginaient, et jusqu'en « Très haut lieu » en passant par diverses organisations caritatives auxquelles on ne donnerait pas le Bon Dieu sans confession.

L'écriture, comme les héros, est vive, pétaradante même, pleine d'inventions langagières, désopilante, un peu à la San Antonio en moins vulgaire.

L'histoire rocambolesque, est néanmoins plausible (on nous cache tout ! ). Elle colle à l'actualité du moment, elle est savoureusement irrespectueuse lorsqu'on y croise certains de nos dirigeants politiques bien aimés. Rien n'est convenu dans ce roman, et surtout pas ses personnages, principaux et secondaires, croqués avec réalisme et tendresse. On sent que l'auteur a pris son pied en l'écrivant et le lecteur fait de même.
Lien : http://leromandaventures.ove..
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Bob l'Amerloc

Vous avez lu et aimé Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire de Jonas Jonasson, vous adorerez Bob l’Amerloc.

Ce livre est complètement jubilatoire, les personnages sont déjantés et leurs aventures rocambolesques.

Le style est percutant, l’humour n’est jamais corrosif mais plutôt tendre et loufoque.

À lire très vite pour passer un très bon moment.
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Bob l'Amerloc

Une écriture jubilatoire !

De l’humour à revendre, une écriture fleurie, pleine de bons mots qui fait marcher nos zygomatiques à chaque page ! L’intrigue elle-même est bien ficelée et nous emmène sur les pas de 3 anti-héros très attachants dont on suit les tribulations avec intérêt. De beaux passages d’émotions, de culture aussi, et une réflexion sur les problèmes de notre société en arrière-plan ! Un excellent moment de lecture !

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Bob l'Amerloc

Le titre m’a touchée et j’ai voulu lire ce livre. Connaissant l’écriture de l’auteur, j’ai foncé...et je n’ai pas regretté. C’est un récit sur des personnes ayant existé, bien souvent prisonnières de leur corps et avec pour seuls interlocuteurs ces formidables aides de vie.

On ne sort pas indemne de ce livre, écrit avec justesse et tendresse. on garde en soi les visages de Charly, Jamal, Nelly, Marylise, Martin et tous ces personnes extraordinaires dont parle l’auteur.



Merci à JeF Pissard pour ce livre-témoignage qui m’a prise aux tripes et qui restera dans mon cœur.



Je vous recommande vivement de le lire !
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Bob l'Amerloc

Un polar déjanté et hilarant !

On suit Robert (Bob), Jean-Claude (JiCé) et Mao embarqués malgré eux dans une aventure rocambolesque. L'humour est présent à chaque page et se marie bien avec le genre des personnages. Le style est très original, surprenant au début, mais il colle bien à l'ambiance. A lire.


Lien : https://www.amazon.fr/Bob-lA..
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Bob l'Amerloc

Bob l’Amerloc faut pas trop le chercher, sinon il distribue des bourre-pifs façon téléthon, on verrait presque le compteur tourner en haut des pages. Le lendemain il est rattrapé par l’arthrose, mais bon pour un papy c’est normal. Entouré d’un Bruce Lee sur le retour (Mao) et d’un ami de toujours, ces 3 trois-là font bien la paire (et je pèse mes mots) – Embringués dans une course-poursuite où l’on ne sait plus trop qui court après qui, entre maison de ville, squat et les ors de la République, on va en parcourir du chemin tout au long de cette histoire. Dans un style au millimètre, calibré entre Audiard et Céline, pour une histoire entre Les tontons flingueurs et Voyage au bout la nuit, comme Bardamu, ce trio improbable va essayer d’apaiser les malheurs humains, tout en côtoyant les maux d'une humanité en désespérance, puis tour à tour : s’indigner, résister et se révolter, parfois cyniques, mais toujours en gardant Espoir. Avec ce roman à l’histoire improbable et aux situations désopilantes, parfois attristantes, l’auteur survole avec succès les affres de nos sociétés, les laissés pour compte, les profiteurs, les marginaux, et sous le divertissement, remonte la satire sociale. Dénoncer avec légèreté pour donner plus de poids aux arguments. Bob l’Amerloc, un livre qui se lit comme un apéro, léger et rafraîchissant. Avec en arrière-goût un peu de nos mauvaises consciences. À conseiller sans modération.
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Bob l'Amerloc

Les Papys justiciers !



Quelle fut ma surprise au fil des pages ! L'auteur donne immédiatement le ton, autant dans la forme que dans les mots. L'argot est omniprésent, sans que cela perturbe le rythme dynamique de la lecture, au contraire! Les héros : Bob l'Amerloc ( Robert Penissard ) Grandji (Jean-Claude Giraudon ) et Mao ( Alain ) nous entraînent dans un polar loufoque où leur histoire qui parait banale part très vite en biberine ( pour rester dans l'ambiance). J'ai gardé le sourire tout le long, non, j'ai ri tout le long ! Bravo à JeF Pissard .



Si vous souhaitez passer un super moment de détente et suivre une belle intrigue policière, je vous conseille cette lecture trépidante, surprenante et humoristique de ces trois bras cassés mais courageux !
Lien : https://www.madylinerose.com..
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Bob l'Amerloc

Un roman style tontons flingueurs réjouissant par un Jeff Pissar 2.0 en pleine forme littéraire, un auteur Appellation d'Origine Incontrôlable.

L'avis du BONOBO-LECTEUR:



Ah ma brave dame! si vous saviez, ça croustille sous les mirettes, ça réjouis du neurone, ça bouscule le quai Conti, ça torture le Larousse et le Robert. Oui, Robert, Bob en amerloc, parlons en justement. J'ouvre le livre, et l'action démarre par un petit larcin insignifiant. Un type fout un article dans la poche du Bob en question dans un hyper. Grosse colère de l’intéressé qui se fait serrer par la sécurité. Vénère complet le Bob, en état d'ébullition, les 7 centres énergétiques du corps en mode communiste, Bob voit rouge quoi! Une autoenquête démarre, et aidé de deux potes, JiCé et un drôle de timonier (Mao) karatéman de son état, les drôlatres vont tenter de dénouer cette embrouille. Et voilà que le stylo de Jeff Pissard nous embarque pour 300 pages de truculences. Le bonhomme à la verve à la Audiard mais version Pissard AOC avec des formulations magiques et parfois des états de grâce linguistique.



Seule ombre au tableau de ce livre réjouissant, la couverture qui pourrait paraître peu engageante pour certains mais passez outre, Pissard est un Auteur avant tout.
Lien : https://www.bertrandpeillard..
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Bob l'Amerloc

Loin des stéréotypes et des scénarios habituels, les protagonistes (on pourrait dire de vrais anti-héros) nous entraînent dans une aventure loufoque, bourrée de traits d'humour et de bons mots. Heureusement, l'amitié les soude et leurs faiblesses les rendent attachants, l'auto-dérision n'empêche pas la gravité de certaines situations. C'est la force de la plume de JeF Pissard : le comique se mêle tantôt au familier, tantôt au poétique, avec un petit côté San Antonio. Un polar déroutant, hors des clous, à découvrir absolument !
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Bob l'Amerloc

Disons les choses clairement : ce genre de littérature n'est pas ma tasse de thé. En fait le nombre de bouquins de ce genre que j'ai lus depuis les San Antonio de mon adolescence doit être égal au nombre de tasses de thé bues durant la même période : zéro.

Pour le reste :

- l'intrigue, malgré toutes ses invraisemblances, tient la route et joue bien son rôle : elle fournit tous les rebondissements nécessaires pour tenir le lecteur en haleine.

- les personnages sont de belles caricatures, hautes en couleur.

- l'écriture est légère, plutôt fluide, mais finit pas lasser un peu. Les effets de style deviennent trop prédictifs.

A réserver aux amateurs du genre...
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Bob l'Amerloc : Trois potes dans une affair..

je dois dire que les pérégrinations saugrenues de ces trois vieux de la vieille m’ont bien fait marrer.





L’auteur, l’ami JeF, écrit comme il cause. Et il cause drôle et populaire, le bougre. Ça part dans tous les sens. C’est fouillis, inorganisé, parfois bancal, improbable, souvent très imagé, voire de temps à autre totalement incohérent. Les mots et phrases qui s'entrechoquent rappellent la charge cavalière d’une bande de barbares déjantés genre Goth ou visigoth venu casser du Gallo-Romain. Il en arrive de partout, aucune cohésion, pas de discipline, pas de tactique guerrière précise si ce n’est celle de : «chargeeeeeez ! Pas de quartier ! »

Ça cavale dans tous les sens, ça fait un raffut d’enfer, ça hurle, ça s’agrippe, ça cogne, ça s’étripe. Bref, c’est un indescriptible foutoir masqué par la poussière que soulèvent les sabots des chevaux…

Et pourtant ça marche ! Ou plus exactement, ça galope. D’ailleurs, Rome ne s’en remettra pas. Exit les légions bien organisées…

À chaque coup d’épée ou de massue qui s’abat, les victimes tombent telles des mouches gazées au « Raid® aérosol mouches et moustiques ». Concernant les barbares pourfendeurs de légionnaires en jupette, les embrochés se tordent de douleur, concernant le bouquin du chef goth l'hilarant auteur Pissard Ier, les lecteurs se tordent de rire, ce qui, reconnaissons-le, est bien plus réjouissant.

Le clin d’œil appuyé au célèbre roman de Jérome K Jérome «Trois hommes dans un bateau» est indiscutable. Il suffit de résumer cette désopilante farce so british pour en être convaincu :

Trois hommes dans un bateau : « Trois amis, passablement cabotins, un brin hypocondriaques, un poil paresseux, pas très doués non plus, et de surcroît un tantinet de mauvaise foi, accompagnés de leur cabochard de chien, décident pour s’aérer et décompresser un peu, de remonter la Tamise en canot. C’est leur périple que nous narre Jérôme, l’un des trois compères, des tribulations truffées de rencontres, d’anecdotes personnelles et touristiques. »

Vous ôtez la Tamise, qui restera londonienne, vous remplacez la barcasse par une bagnole plutôt pourrie appartenant à l’un des trois compères, vous sacrifiez le clébard et vous obtenez :

Trois hommes dans une affaire d’État : « Trois amis, passablement cabotins, un brin hypocondriaques, un poil paresseux, pas très doués non plus, et de surcroît un tantinet de mauvaise foi, décident pour s’occuper et décompresser un peu, de mener l’enquête pour se venger d’une injustice. C’est leur périple que nous narre JeF, le quatrième compère, des tribulations truffées de rencontres, d’anecdotes personnelles, de délires et de commentaires».

Trois hommes dans une affaire d’État c'est une version franchouillarde, détournée et réjouissante de l’œuvre du génialissime auteur britannique.


Lien : https://www.jbjouteur-therap..
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