A Auschwitz, l'esprit n'était que lui-même, et ne trouvait aucune occasion de se rattacher à une structure sociale aussi précaire, aussi camouflée fût-elle. Ainsi donc, l'intellectuel s'y retrouvait-il seul avec son esprit qui n'était rien d'autre qu' une pure et simple conscience dépourvue de toute possibilité de se conforter ou de s'endurcir au contact d'une réalité sociale. (...)
Dans un tel cas l'esprit perdait d'un coup sa qualité fondamentale : la transcendance.