Chargé de communication dans une collectivité territoriale en Isère, Jean-Baptiste Piotto est aussi romancier.
S’il est connu pour ses romans policiers, il est aussi adepte du genre fantastique, par lequel il a débuté son activité d’écrivain.
Dans son premier roman, La plurivie, il évoquait le mystère d’une longévité étonnante, derrière laquelle se profilait un univers fantastique, avec un cortège de personnalités multiples, elles-mêmes ouvrant sur un arrière-monde troublant qui double et complète notre monde immédiat.
Dans L’autre chemin, paru en 2014, il propose un nouveau roman du genre, mêlant aventure, politique-fiction et roman initiatique, où la lumière est un lien entre les « morts en suspens » et les vivants.
L’auteur excelle dans la création de ce genre d’univers qui naît sur les franges du quotidien, entraînant peu à peu le lecteur dans la réalité d’une autre dimension de l’être, tout à fait envisageable…
Avec évidence, il procède par glissements naturels vers ces zones-limites, assez proches pour être ressenties simplement, mais assez engagées pour donner ce frisson qui questionne sur la condition humaine. Sans même s’en rendre compte, le lecteur est immergé, de façon troublante, dans un monde fantastique, en lisière du monde normal.
S’il fallait donner une étiquette à cette écriture, la notion de "fantastique progressif" conviendrait plutôt bien.