Jean-Baptiste Piotto

Un roman d'un auteur isérois qui situe son histoire, originale, à Grenoble juste avant les fêtes de Noël. Il nous promène au centre-ville, sur les traces des nombreux pères Noël qui s'y trouvent en cette période et en l'occurrence y sont poursuivis par l'un d'entre eux. Pourquoi ? C'est ce que l'on découvre au fil des pages, tout en croisant divers personnages caricaturés avec humour et réalisme.

Un moment de lecture divertissant.

Jean-Baptiste Piotto édite lui-même ses polars, qui mettent en scène un héros récurrent détective privé. Tous ses romans se passent dans la région Rhône-Alpes (c'était avant l'élargissement à l'Auvergne). Ils sont pleins d'humour et permettent de passer un agréable moment de lecture.

On peut rencontrer l'auteur dans les salons autour de Lyon.

J'ai lu il y à quelque temps un très bon thriller : "sur les traces de l'ange noir" (l'histoire se déroulant au lac d'Annecy). Cette fois, je me suis laissée emporter au salon du livre de Genevières.



Donc, pas de panique !!! Tout va bien, enfin non... Un auteur très connu pour ses romans policiers est absent !



On y retrouve le couple tandem : Hyacinthe et le détective Henri Golent.



Les pages du roman se tournent tranquillement et sans temps mort dans l'action, le suspens, l'amour et la mélancolie. L'écriture est fluide, l'intrigue bien ficelée et une fin à rebondissements.



J'apprécie beaucoup cet auteur qui, par son thriller, m'a fait passer d'excellents moments et je l'en remercie 🥰

Je vous le recommande vivement 😉

Dans le petit village de Crolles, le passage à l'an mil provoque bien des inquiétudes. Le prêtre du village multiplie les actions de dévotion qu'il impose à ses ouailles. Et la montagne elle-même semble échapper aux lois de la nature. Dans cette atmosphère pleine de mysticisme, un groupe d'enfant joue sur les coteaux sans se douter des créatures qui les observent.



Un ensemble de romans jeunesse qui plongent dans le Dauphiné du Moyen Âge avec une immersion très réussie et même l'occasion d'apprendre des choses sur notre belle région. L'intrigue est un peu lente à démarrer mais les personnages sont réellement attachants. Une lecture très agréable!

Un écrivain, déjà reconnu pour ses nombreux romans, se retrouve en panne d'inspiration. La fameuse angoisse de la page blanche... A défaut de savoir quoi écrire, il lui écrit à elle. "Chère page blanche..." Il lui confie tout. Son histoire. Ses doutes. Ses inquiétudes. Ses fantasmes. Ses fêlures. Ses cauchemars. Et surtout, il espère que de là reviendra l'inspiration. Qu'elle va peut-être lui répondre, cette page blanche. Et si elle finissait par répondre?



Commençons par cela: j'aime beaucoup les romans épistolaires. Ils demandent un mode de lecture particulier: remplir les blancs, faire les liens d'une lettre à l'autre, suivre la temporalité et les petites subtilités de ce mode d'écriture, j'adore. J'ai seulement regretté que les lettres ne soient pas datées, que les particularités épistolaires ne soient pas un peu plus soignées ou mises en avant. Ici, les lettres restent longtemps à sens unique, à la manière d'un journal. D'ailleurs, c'est exactement ce qu'est la page blanche de l'écrivain: le reflet de lui-même et de son propre manque d'inspiration. Et c'est pour cela qu'elle est si terrible: ce vide, l'auteur ne peut le supporter car il se senti vide lui-même. Une véritable dépression mise en mot et en page, puisque certaines ne comportent que quelques lignes bien solitaires.

Parce que bien sûr, à un moment, il va y avoir des réponses. Et quelles réponses! Tellement cinglantes que l'auteur ne peut même pas les entendre. Elles renvoient une bonne claque dans la tête de celui qui croit pouvoir imputer à la page blanche la responsabilité de son propre vide. Ce revirement dans le ton du roman est tout simplement jouissif et j'ai beaucoup aimé cette petite humiliation et leçon d'humilité que l'auteur se donne à lui-même.

Ironie de la chose: ce qui devait être une longue série de reproches et de suppliques concernant l'incapacité à écrire se transforme en roman. La conversation avec la page blanche devient l'objet même du roman, faisant du problème sa propre solution. Cette pirouette m'a beaucoup plu et j'ai seulement regretté que le livre ne soit pas un peu plus long, ne développe pas un peu mieux la relation entre l'artiste et son oeuvre.
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Une romancière perturbée découvre que son voisin est psychothérapeute et décide de lui demander une consultation: maux de têtes, angoisse, absences... peu à peu, le thérapeute comprend que quelque chose de très sombre se cache dans l'inconscient de l'autrice.

Un thriller très particulier avec de jolis twist auxquels je ne m'attendais pas. Le thérapeute se lance dans une véritable enquête sur le passé et le subconscient de sa patiente. J'ai eu un peu de mal à rentrer dedans car les personnages sont assez peu approfondis et il manque, à mon sens, quelques chapitres un peu plus immersifs. En revanche, j'ai beaucoup aimé l'irruption du 3eme personnage, le détective, le protagoniste favori de l'autrice, qui vient même prêter main forte à cette enquête. On la devine hantée par ses histoires au point qu'elles la suivent en thérapie, et cette présence est riche de symboles dont beaucoup peuvent sembler cliché : les personnages sont vivants et accompagnent leur auteur, les auteurs sont tous un peu fous... et bien non: ce n'est pas aussi simple, et j'espère bien que vous vous ferez avoir autant que moi!