Il évoque dans Ombres chinoises l’épisode qui l’a dessillé :
Personnellement, ma première rencontre avec le communisme en action date de 1967, à Hong Kong, quand je trouvai sur le pas de ma porte le corps d’un courageux journaliste chinois: quelques secondes auparavant, il avait été horriblement mutilé par des assassins communistes et il était en train d’agoniser.
Là, il y a eu un contact avec l’horreur de la politique. J’ai compris alors qu’on est acculé, qu’il n’est pas possible d’être seulement en dehors du monde dans un poste d’observation privilégié. On est dedans, il n’y a pas moyen de ne pas prendre position. (Propos rapportés par Pierre Boncenne dans son blog)