Cette mer qu’il connaît bien pour l’avoir pratiquée lui-même,
dans l’Atlantique autant que dans l’Indien et le Pacifique. Il nous dit sa passion et sa fascination pour le grand large.
– Avec la Chine et la littérature, la mer est votre troisième passion.
Qu’est-ce qui fait aller un Bruxellois vers la mer ?
S.L. – Je l’ai vraiment découverte en partant, encore adolescent, sur un chalutier ostendais à la pêche à la morue dans les parages de l’Islande. Un peu plus tard, en 1958, j’ai embarqué sur un thonier breton, comme je l’ai raconté dans Prosper. Je dois à la mer quelques-uns des plus beaux moments de mon existence. Aujourd’hui encore, je navigue avec ma femme sur mon vieux voilier, très paresseusement, dans la baie de Sydney.