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Critiques de Jean-Charles Tacchella (2)
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Jean-Charles Tacchella, mémoires

"Jean Charles Tacchella n'est pas branché pour un sou, ce qui compromet ses chances au box office. Il n'est pas du genre à filmer des taxis qui volent ou des acteurs animés par ordinateur qui pétent la gueule à un tigre dans un colisée virtuel.



Cousin cousine, croque la vie, escalier C : ses personnages sont bien réels et ils ont la vie dans un quotidien qu'ils prennent souvent à la légère mais qui ont une véritable substance. Depuis les années 70, le ton de ses films n'a pas changé.Il fait un cinéma décontracté, légèrement décalé plus doux qu'amer et largement insoucieux des modes. Il mene son petit bonhomme de chemin cinématographique, avec une constance infiniment touchante, qui nous donne chaque fois l'envie d'être au rendez vous certains de se retrouver un peu en famille".



On ne saurait mieux résumer l'oeuvre et la carrière du trop méconnu Jean Charles Tacchella par ces quelques lignes de Gérard Briard, un journaliste de Charle Hebdo qui disait tout le bien qu'il pensait de ce cinéaste à l'occasion de la (très confidentielle ) sortie en salles de son dernier film à ce jour "Les gens qui s'aiment" il ya déjà presque 20 ans.



Grand cinéphile devant l'éternel, Jean Charles Tacchella se raconte formidablement bien dans ses mémoires qui sont parues trés récemment aux Editions Seguier.



Ce qui m'aura permis de découvrir tout un pan de sa filmographie que j'ignorais.



Personnellement, de Tacchella, je connaissais principalement "Cousin Cousine" et "Escalier C", ses deux plus grands succès publics réalisés à dix ans d'intervalle et qui auront profondément marqué des générations de cinéphiles, en France et même au dela des frontières, ; Cousin Cousine notamment ayant été un vrai succès aux USA , un phénomène très rare que le médiocre remake de Joel Schumacher en 1989 n'aura fait qu'illustrer.



Et je concède avoir eu, au tout début de ma cinéphilie, un vrai coup de coeur pour "Croque la vie" réalisé par Tacchella en 1981, autrement dit entre ces deux immenses succès, tant j'aurais vibré pour cette épatante chronique de trentenaires encore adolescents parcourant les années 70 avec leur lot de mésaventures amicales et sentimentales et avec un prodigieux trio de comédiens alors débutants: Bernard Giraudeau, Carole Laure et Brigitte Fossey..



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Mais avant d'etre ce cinéaste à succes, Tacchella aura embrasé plusieurs vies : journaliste à L’Écran français et président d'un ciné-club d’avant-garde baptisé « Objectif 49 », berceau de la Nouvelle Vague , puis scénariste, notamment pour Yves Ciampi (Les héros sont fatigués, 1955 ; Typhon sur Nagasaki, 1957), Christian-Jaque (La loi c’est la loi, 1957)



Ce n'est qu'à partir de 1973, Tacchella passe derrière la caméra pour réaliser une dizaine de longs métrages, dont certains connaitront des succès bien moins importants que les trois pré cités mais n'en restent pas moins dans la mémoire de certains cinéphiles ( Le pays bleu, Dames galantes..)



Ces denses et passionnantes mémoires de Jean Charles Tacchella nous montrent à quel point la passion du cinéma peut durer toute une vie et continuer à animer un homme même lorsque celui ci a plus de 80 ans.



Le cinéphile appréciera les anecdotes jamais méchantes et toujours intéressantes dans lesquelles de grands noms du cinéma apparaissent, de François Truffaut à Jean Renoir, en passant par son grand ami Maurice Ronet, Jean Carmet avec qui il a tourné "Il ya longtemps que je t'aime", mais également son producteur attitré Daniel Toscan du Plantier et Richard Borhinger qu'il a dirigé dans un de ses derniers films, le effectivement pas terrible "Dames Galantes" (Borhinger étant le seul qui est un peu égratigné par JCT)...



Tout au long de cette carrière riche d'une petite dizaine de films en plus 40 ans, forcément les projets avortés sont légions et Tacchella se les remémorre tous ( certains projets semblaient bien alléchants sur le papier), prouvant ainsi qu'une vie de réalisateur se fait autant par les films que l'on fait que par ceux que l'on ne fait pas..



Une autobiographie enthousiasmante et passionnante , bref un cadeau idéal pour tous ceux qui adorent lire les mémoires de grand nom du 7ème art, même les plus discrets d'entre eux.




Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Jean-Charles Tacchella, mémoires

Les Mémoires de Jean Charles TACHELLA, c’est une vie de cinéma, 10 ans d’écriture, plus de 900 pages couvrant une période de 70 ans de septième art … Voici mon court compte-rendu de lecture.



Jean Charles Tachella se livre dans ses mémoires. Sa vie est un roman. Sa vie est un film. Sa vie, c’est du cinéma et c’est le cinéma.



Le lecteur appréciera son témoignage, véritable photographie du cinéma de ces 70 dernières années.



Jean Charles Tachella a côtoyé le gratin du cinéma mondial : acteurs, réalisateurs, scénaristes, critiques de cinéma : Becker, Renoir, Colpi, Stroheim, Wilder, Gérard Philippe…



Pour éviter de faire du name dropping, sachez qu’il y a un index de plusieurs pages entièrement rempli de noms.(Ou reportez-vous à la quatrième de couverture.)



Le réalisateur dresse un beau portrait de deux de ses grands amis.



Le premier, c’est Yves Ciampi, réalisateur français de Les héros sont fatigués ; Typhon sur Nagasaki, Le Ciel sur la Tête…). Tachella signe d’ailleurs le scénario de certains de ses films.



Le second, c’est Maurice Ronet – l’acteur dans Ascenseur pour l’échafaud, Le Feu follet et Plein Soleil, et réalisateur, entre autres, de Bartleby (1976) adaptation de la nouvelle éponyme d’Herman Melville, et d’un documentaire sur les dragons de Komodo.



Le récit est rempli d’anecdotes, souvent amusantes et insolites : John Wayne qui l’invite à danser dans un bar à Paris ! Maurice Ronet et son cheval rose ! Danielle Darrieux piquant les clés de voiture de ses amis pour éviter qu’ils ne conduisent alcoolisés !



Tachella évoque la naissance de sa cinéphilie, puis ses échecs comme ses réussites professionnelles, avec un art consommé du storytelling et un très beau style.



A noter que Monsieur Tacchella, toujours passionné de cinéma, n’est jamais amer dans ses propos, ce qui rend son propos très sympathique.



Voilà donc une lecture attachante et cinéphile qui donne l’envie de (re) découvrir les films du cinéaste, mais aussi celle de grandes figures du cinéma français et international.

A quand l’adaptation de ce témoignage et cette vie de cinéma sur grand écran ?
Lien : http://www.legenoudeclaire.c..
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