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François Place (Illustrateur)Diane Ménard (Traducteur)
EAN : 9782070544974
160 pages
Gallimard Jeunesse (15/03/2007)
4.1/5   1082 notes
Résumé :
Le 10 septembre 1987, Michael embarque avec ses parents et leur chienne, Stella, sur un voilier pour faire le tour du monde. Ils s'arrêtent, parfois, pour de fabuleuses escales, Afrique, Amérique, Australie, jusqu'au jour où survient un terrible accident. Le jeune garçon se retrouve échoué, avec sa chienne, sur un île déserte perdue au milieu du Pacifique. Va-t-il pouvoir survivre, affamé, menacé par toutes sortes de dangers ? Reverra-t-il jamais ses parents ? Un ma... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (210) Voir plus Ajouter une critique
4,1

sur 1082 notes
Michael, 11 ans, fait un tour du monde à la voile, avec ses parents et sa chienne. Un voyage idyllique, durant lequel le plaisir de la navigation, le goût de l'aventure et de la découverte resserrent les liens familiaux. Mais une nuit, Michael tombe à la mer, et se retrouve sur une île du Pacifique Sud, avec sa chienne. Il découvre rapidement que l'île est habitée par un autre être humain, un vieillard japonais, nommé Kensuké, qui lui interdit de signaler sa présence et le confine sur une partie de l'île... Mais bientôt, leurs rapports vont changer.

Un très beau texte, limpide et serein, servi par de magnifiques illustrations, dans lequel un enfant et un vieil homme installé dans une vie d'ermite apprennent à se connaitre, à se comprendre et à accepter leurs différences, alors que leurs rêves respectifs anéantiraient la vie de l'autre...
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Les parents de Michael viennent d'être licenciés. de ce désespoir né alors une inspiration. Ils décident de vivre leur rêve en partant faire le tour du monde à la voile. Ils découvrent l'Afrique, l'Amérique du Sud, l'Australie. C'est alors que Michael tombe du bateau et se retrouve seul sur une île avec sa chienne Stella. Enfin pas tout à fait seul…

Il va vivre une aventure à la fois terrifiante et enrichissante. L'île est un « joyau vert cerclé de blanc, dans le bleu satiné et chatoyant de la mer ». Sa beauté extraordinaire fait parfois oublier la solitude, le désespoir et la tristesse. Elle peut aussi être un paradis loin de la folie meurtrière des hommes.

L'aide qu'il va trouver sur cette île est précieuse. le royaume de Kensuké est un lieu de paix où l'on peut vivre en harmonie avec la nature et les animaux. Michael est un jeune garçon, qui apprendra beaucoup avec le mystérieux inconnu de l'île. Pourtant, il a la vie devant lui, il doit avancer parmi les siens, mettre en pratique la sagesse qu'il a acquise sur cette île.

Une aventure douloureusement belle qui nous montre un monde à la fois magnifique et tourmenté. Le courage est-il de vivre seul sur une île, à l'abri de la cruauté des hommes, ou bien celui de vivre parmi eux, en prenant le risque d'être blessé ?

Un roman jeunesse à lire..


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Les parents de Michael viennent d'être licenciés de la briqueterie où ils étaient employés tous les deux. Tous les dimanches, ils ont l'habitude d'aller faire de la voile sur un lac artificiel. Un jour le papa leur propose de profiter de leur indemnité de licenciement pour faire le tout du monde à la voile. du haut de ces onze ans Michael se fait une joie de partir ainsi à l'aventure sur Peggy Sue un voilier de douze mètres avec ses parents et sa chienne « Stella Artois ». Ses parents l'invitent à consigner dans un journal ces souvenirs personnels. Une nuit, la veille de l'anniversaire de ses douze ans, alors qu'il est de quart et que Stella aboie sur le pont, il quitte son poste et bascule par-dessus bord avec elle. Il se réveille avec elle sur une petite île qui semble seulement habitée par des animaux. Pourtant un jour il découvre un bol d'eau et de la nourriture, quelqu'un semble donc prendre soin de lui. Ainsi fait-il la rencontre d'un vieil homme du nom de Kensuké, les premiers rapports sont houleux puis les circonstances vont faire qu'ils apprennent à se connaître, chacun révélant à l'autre comment ils ont échoué ici. En fait Kensuké est un médecin japonais seul rescapé d'un bateau bombardé pendant la seconde guerre mondiale. Sur l'île il a appris à survivre et à protéger les animaux des chasseurs peu scrupuleux, il souhaite rester sur l'île persuadé que sa femme et son fils n'ont pas survécu à la bombe atomique qui a détruit Nagasaki quarante ans plus tôt. Entre eux des liens père fils se tissent, l'ancien initie le plus jeune aux techniques de la pêche, de la peinture, de la protection des animaux en échange de cours d'anglais qui vont leur permettre de mieux communiquer. Tiraillé entre son amitié pour Kensuké et l'envie de revoir ses parents Michael va devoir faire preuve de patience. Un roman d'aventures d'une profonde humanité largement influencé par Robinson Crusoé, les illustrations en aquarelles rendent la lecture d'autant plus agréable pour les plus jeunes lecteurs. Récompensé par le prix Tam-Tam Je Bouquine et le prix Sorcières roman 9 – 12 ans, cette histoire d'amitié ravira les jeunes lecteurs mais aussi les plus grands en quête de valeurs telles que l'art et la générosité.
Lien : http://ma-bouquinerie.blogsp..
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Le royaume de Kensuké, c'est l'histoire d'une rencontre entre le passé et le présent en devenir. le passage, la transmission par l'art et la poésie.

L'enfant et le vieil homme perdus au milieu du monde ne se connaissent pas, ils se méfient chacun de l'autre. Mais quand la nécessité le demande, ils sont bien obligés de se rejoindre et ils finiront par se connaitre.
L'amitié noie leur solitude, mais les souvenirs sont ineffaçables, et l'enfant cherche à retrouver ses origines.
De ses origines le vieil homme en parle, mais elles sont d'un autre monde qui ne lui appartient plus et c'est pour cela que les destins finissent par rompre et se rejoindre.

Un récit émouvant apprécié de mes filles, qui ont tremblé au milieu de la jungle en compagnie de l'enfant, de Kensuké et de sa bande d'orangs-outans pendant les incursions des bandits sur l'ile, qui ont vécu la trahison avec angoisse et la libération avec une pointe de nostalgie.
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Ne faut-il pas vivre ses rêves ?

Lorsqu'ils perdent leur travail, les parents de Michael décident de réaliser leur rêve : partir faire le tour du monde à la voile. Mais une nuit de tempête, dans la mer de Corail, Michael tombe à la mer avec sa chienne. Ils vont se retrouver sur une île et apprendre à cohabiter avec le seul humain présent, réfugié lui aussi dans ses rêves.

Le récit débute en Angleterre mais très vite c'est l'univers du bateau à voile et du grand large qui prend le dessus.
Puis le décor est une île presque déserte et on côtoie la nature.
Atmosphère très réaliste qui sonne juste.

C'est un roman fort en émotions et riche en découvertes. On y aborde le monde de la voile, la vie sur un bateau puis la survie sur une île déserte et la longue espérance de pouvoir rentrer chez soi. Une expérience éprouvante pour un jeune garçon. Je craignais des clichés « à la Robinson », il n'en est rien. L'auteur a su faire preuve d'originalité.
Sans vouloir trop dévoiler de l'histoire, j'ai aimé les comparaisons entre Michael et Kensuké et leurs vies respectives. Beaucoup de choses les rapprochent finalement, une fois qu'ils parviennent à communiquer. J'ai beaucoup apprécié la philosophie de vie de Kensuké, la description de ses passe-temps et sa sagesse face au monde qui le révolte. Comme j'aimerais entendre une fois sa chanson qui semble si envoutante !
Le style est fluide et agréable, le récit sonne juste.

Challenge ABC 2015-2016
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critiques presse (1)
Culturebox
12 février 2024
"Le royaume de Kensuké" : un livre jeunesse pour faire le plein d'aventures à lire, et même à voir au cinéma pendant les vacances scolaires, pourquoi pas !
Lire la critique sur le site : Culturebox
Citations et extraits (49) Voir plus Ajouter une citation
Des vagues de terreur m'envahirent les unes après les autres. Les lumières de la Peggy Sue avaient disparu dans l'obscurité de la nuit, me laissant seul dans l'océan, seul avec la certitude que mes parents étaient déjà trop loin, qu'ils ne pourraient plus entendre mes appels au secours. Puis je pensai aux requins qui fendaient l'eau noire, en dessous de moi - ils me flairaient déjà, étaient sur mes traces, se dirigeaient vers moi - et je compris qu'il ne me restait aucun espoir. Je serais mangé vivant. Ou bien je coulerais lentement. Rien ne pourrait me sauver.
Je fis du surplace dans l'eau, essayant désespérément de découvrir dans l'obscurité impénétrable une chose vers laquelle nager. Il n'y avait rien.
Puis une brusque lueur blanche dans la mer. L'écume d'une vague, peut-être. Stella ! C'était sûrement elle ! J'étais si soulagé de ne pas être seul ! Je l'appelai et nageai vers elle. Elle continuait à s'éloigner, apparaissant puis disparaissant comme si elle dansait sur l'eau, puis s'évanouissant à nouveau. Elle m'avait semblé toute proche, mais je mis plusieurs minutes avant d'arriver assez près d'elle pour la toucher. C'est alors que je me rendis compte de mon erreur. La tête de Stella était plus noire que blanche. Or, je ne voyais que du blanc. C'était mon ballon de football. Je l'attrapai et m'y cramponnai, étonné par son extraordinaire fermeté. Je faisais du surplace dans l'eau, en continuant à appeler Stella. Il n'y eut pas de réponse. Je l'appelai et appelai encore. Mais à présent, chaque fois que j'ouvrais la bouche, j'avalais de l'eau. Je dus abandonner. Il fallait que j'essaie de sauver ma peau.
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J'ai disparu la veille de l'anniversaire de mes douze ans. Le 28 juillet 1988. Aujourd'hui seulement, je peux enfin raconter toute cette histoire extra-ordinaire, la véritable histoire de ma disparition. Kensuké m'avait fait promettre de ne rien dire, rien du tout, jusqu'à ce que dix ans au moins se soient écoulés. C'était presque la dernière chose qu'il m'a dite...
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Nous vivions très près les uns des autres, tous les trois, et je découvris rapidement que les parents n'étaient pas simplement des parents. Mon père devint mon ami, mon camarade de bord. On apprit à compter l'un sur l'autre. Quant à ma mère, la vérité est — je l'admets – que jusqu'alors je ne savais pas à quel point elle avait ça dans le sang. Mais je savais depuis toujours qu'elle avait du cran, qu'elle n'abandonnait jamais tant qu'elle n'obtenait pas ce qu'elle voulait. Elle travaillait nuit et jour sur ses livres et ses cartes jusqu'à ce qu'elle maîtrise tout. Sans trêve. Elle pouvait devenir franchement tyrannique si le bateau n'était pas bien rangé, mais, tout en faisant semblant d'être très vexés, nous ne prîmes jamais les choses vraiment mal, ni mon père ni moi. C'était elle qui allait nous emmener à l'autre bout du monde et nous ramener. Nous lui faisions entièrement confiance. Nous étions fiers d'elle. Elle était formidable. Je dois dire que le second et le mousse n'étaient pas mauvais non plus, aussi bien à la barre qu'aux winchs, et qu'ils étaient particulièrement doués pour faire cuire les boîtes de haricots blancs à la sauce tomate. Nous formions un sacré équipage !
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- Très petites tortues Micasan, mais très courageuses. Plus courageuses que moi. Elles ne savent pas ce qu'elles trouvent plus loin, mais elles avancent. Très courageuses. Peut-être elles me donnent une bonne leçon.
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Des vagues de terreur m'envahirent les unes après les autres. Les lumières de la Peggy Sue avaient disparu dans l'obscurité de la nuit, me laissant seul dans l'océan, seul avec la certitude que mes parents étaient déjà trop loin, qu'ils ne pourraient plus entendre mes appels au secours. Puis je pensai aux requins qui fendaient l'eau noire, en dessous de moi - ils me flairaient déjà, étaient sur mes traces, se dirigeaient vers moi - et je compris qu'il ne me restait aucun espoir. Je serais mangé vivant. Ou bien je coulerais lentement. Rien ne pourrait me sauver.
Je fis du surplace dans l'eau, essayant désespérément de découvrir dans l'obscurité impénétrable une chose vers laquelle nager. Il n'y avait rien.
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Vidéo de Michael Morpurgo
Découvrez les toutes premières images du Royaume de Kensuké, film d'animation adapté du roman best-seller de Michael Morpurgo, au cinéma le 18 octobre.
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Le royaume de Kensuké (Michael MORPURGO)

Comment se nomme le bateau sur lequel s'embarque le personnage principal ?

Il s'appelle 'Le Kitty IV'.
Il s'appelle 'La Peggy Sue'.
Il s'appelle 'L'albatros frileux'.
Il s'appelle 'Le Kensuké'.

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