Le 28 au soir, enfin, le duc d'Orléans arrivait au camp débat Turin tandis que l'armée du prince Eugène et celle du duc de Savoie s'apprêtaient à faire leur jonction au sud de la ville. Les troupes du siège lui parurent dans un état pitoyable: soldats fatigués et amaigris, malades en nombre considérable. Les ingénieurs et les officiers d'artillerie passaient leur temps à se quereller si bien que depuis un mois et demi le siège n'avait pas avancé.
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