Jamais elle n'avait imaginé qu'un être humain fût ainsi fait de cordages tendus et de muscles gonflés comme des voiles. Tout à coup, elle prenait conscience du mystère de ses propres mouvements, de l'affleurement, à la surface du corps, de forces communes à l'univers des minéraux et des bêtes. Et elle sentait dérisoire l'obstination que mettent les hommes de par deçà à n'exprimer l'intelligence que par les minuscules mouvements de leurs visages quand ceux, amples et superbes, de leurs corps les reflètent si parfaitement.