Ludmilla s'essaya à la prière. Elle fut d'abord rassurée de voir que, dans cet environnement, elle était l'égale des autres puisque le latin, langue presque inconnue de tous, servait de véhicule à l'oraison. Cependant, elle sentit vite un malaise. Le mystère de la religion était déjà très épais pour elle, pourquoi le rendre encore plus impénétrable en imposant, dans les relations avec cette invisible divinité, l'usage d'une langue dont on ne comprenait pas le sens ?