Ce roman d'amour passe de l'attente au bonheur parfait, et du désarroi devant le mal à l'épilogue d'un enterrement dérisoire.
L'usine dans laquelle travaille Chick, le job que se procure Colin, montrent un univers où le travail est l'auxiliaire d'exploitation et de destruction de l'homme.
Mais c'est surtout la langue qui donne à cet univers sa profonde originalité, une langue où l'imagination est servie par l'humour.
L'humour lui-même subit des variations. Tantôt noir, tantôt burlesque, il ne recule pas devant le canular et la contrepètrie.
Boris Vian - L'écume des jours