Claire. Ce que j'ai pu aimer les nuits d'été…
Armand. Toi aussi ?
Claire. Personne ne les a aimées comme moi.
Surtout les soirs où nous étions très fatigués, où nous aurions dû aller dormir. Et nous restions là, allongées, avec l'un ou avec l'autre, à regarder les étoiles. Nous frottions l'herbe avec nos mains, en évitant d'écraser les tiges de giroises entre nos doigts, naturellement.