… Mais, pas plus que je n'avais eu la satisfaction d'assister à son ultime soupir, je n'avais pu me régaler de ces frayeurs ni de leur emprise progressive sur son esprit. Je le regrettais avec une telle intensité que mes pensées se brouillèrent. Elles formaient un vortex douloureux qui m'épuisait sans m'accorder de délivrance; puis, elles s'organisèrent en une suite de conclusions énigmatiques qui me libérèrent cependant de mon tourment - le soldat qui braille à la taverne n'est que le pion d'un autre ; un nouveau-né ne peut embrasser le fantôme du roi ; la nuit de noces de l'empereur est gâchée par le vol incessant d'un seul moustique...