2.
On se souvient du rythme binaire
que l’on entendait fort avant que
survienne le tremblement de mère.
On cherche sa réplique, une trace
de soi que l’on aurait jetée ou
semée, que rien ne couvre. Soudain,
perceptible à peine, il revient, là,
dans l’imprévisible, on le sent battre,
comme une arme en sourdine, en retraite.