3.
On s’éveille. (Les yeux perdent leurs
paupières. Coule déjà le sable
dans les lits que la mer a creusés.
L’esquif disparu, l’amont s’estompe.
Entre deux crépuscules un courant
organique abreuve ses galets.
On voudrait qu’ils s’érigent en barrage,
qu’ils brisent l’ordonnance des rives,
retaillent et affûtent leurs tranchants.)