1.
Main tenant le corps
Le roulis de l’encre Peu de bruit sur le blanc
recyclé La main ornée d’un bouquet d’échardes
se redéploie exerce sa pluralité
La bille du pouls adoucit l’angle des nerfs
révèle un transport intermittent Les méandres
du sang irriguent les particules veillantes
Une symphonie liquide éclaire les art
ères On se laisse haler par l’appel du corps
Aucun os ne s’oppose à cette introspection
On ouvre la fenêtre Les feuilles palpitent
comme si en filigrane les branches d’un
cœur activaient la respiration du poème