L'ENCYCLOPEDIE
Le plus important des auteurs de l'Encyclopédie est Diderot, car il a un boulevard à son nom, alors que son collègue d'Alembert n'a que des rues.
PROUST MARCEL
Sa phrase la plus connue: "Longtemps je me suis couché de bonne heure." Des générations de chercheurs se sont perdues en conjectures sur le sens caché de cette phrase. Le mystère n'a été éclairci qu'en 2009 par un nommé Toufik, élève du collège Georges-Brassens de Villiers-le-Bel, qui a démontré que Proust Marcel s'est couché de bonne heure pendant longtemps.
DIEU
Entité connue sous de nombreux sobriquets selon les langues et les religions. Parmi les principaux: Dieu, Yahvé, Allah, Jupiter, Osiris, Wahe Guru, Odin (...), j'en passe et des meilleurs.
Sujet de multiples légendes, prises de tête, romans, thèses, études, prières, superstitions, livres de philosophie, controverses et blagues juives.
Il a inspiré de nombreux humoristes: "Dieu est mort et moi-même je ne me sens pas très bien" (Woody Allen) ou " La seule excuse de Dieu est qu'il n'existe pas" (Stendhal); des savants: "Dieu ne joue pas aux dés" (Einstein) et même une chaîne de cavistes (Au domaine des dieux).
L'humanité lui doit également ses massacres les plus réussis. (...)
Tant de pages remplies alors qu'on ne sait toujours pas s'il existe. Et on n'aura probablement pas beaucoup plus avancé sur la question dans un futur proche. C'est très fort.
C'est un cas unique dans l'histoire de l'humanité, avec Elvis Presley. Sauf que lui, on a la preuve qu'il a existé, mais on ne sait toujours pas s'il est mort.
Résumons : le Juif était donc un être étrange. Pas très fréquentable. Avare. Sale, mal habillé, qui mangeait tout seul dans son coin, ne quittait pas ses pinces à vélo, n’allait pas à l’église et ne faisait pas de ski. Comme un vrai Grenoblois.
Pourtant beaucoup de juifs avaient des noms qui finissaient en ski. Ils avaient des noms de skieurs et n’en faisaient pas ? Ce plus en plus curieux.
L’avantage de l’antisémitisme, sur d’autres variantes du racisme, c’est le côté pratique : même avec zéro juif dans son environnement, on peut être antisémite.
Je suis un garçon moderne. Je suis pour que les Palestiniens aient un État. Affalé sur mon canapé devant un écran plasma, ça ne mange pas de pain de dire ça. Où ? Quand ? Comment ? Pas la moindre idée. Je suis aussi pour que la paix règne dans le monde. Et pour que le cancer disparaisse. Comme on peut le constater, je n’i pas peur de prendre des positions audacieuses.
Le devoir de mémoire (expression très en vogue dans les gazettes du début du XXIème siècle) si cher à nos pontifiants parleurs télévisuels ? Ah, ah, de la rigolade ! Inconnu au bataillon. Pour ma mère, c’était le devoir d’amnésie qui s’imposait.
Et mes parents ? Savaient-ils qu’ils avaient mis au monde un enfant juif ? Est-ce que je devais les mettre au courant ? Non. Déjà, gaucher, pour ma mère, c’était lourd. Alors juif en plus…
Ça voulait dire quoi, être komifo ? C’était toute une philosophie qui guidait la vie maternelle du lever au coucher. Et sans doute aussi ses rêves. Un genre de Tao.
Aimer les gens, c’est d’abord aimer leurs défauts, non ?