Le comportementalisme : n’ouvrez pas la boîte noire ! – Juste avant la Première Guerre Mondiale, Pavlov démontre l’existence du réflexe conditionné chez le chien, c’est-à-dire comment une perception (un stimulus) provoque automatiquement une réponse (un comportement observable). Le psychologue John Watson extrapole la situation à l’humain : selon lui, toutes nos actions relèvent de conditionnements et d’automatismes. L’inconscient, la pensée ? Pas mesurables, donc pas scientifiques. Burrhus Skinner radicalise ce comportementalisme : il est possible de forger la destinée d’un individu en le conditionnant, dès le berceau. On sait aujourd’hui que cette approche était trop réductrice. Néanmoins, l’idée de nous déconditionner de nos symptômes est à la base des thérapies comportementales. Les thérapies cognitives proposées par Albert Ellis et Aaron Beck pousseront la logique jusqu’à nous déconditionner des pensées automatiques qui peuvent nous gâcher la vie : tu es nul, tu n’y arriveras jamais…