Nicolas comprit qu'il n'avait pas affaire à un comédien, mais à l'un de ces réformés de la marine qu'employaient les théâtres. Le maniement des décors à transformation, l'animation des machines, la nécessaire déambulation dans les combles, la science des nœuds et des cordes faisaient rechercher les anciens matelots. Cette pratique leur permettait d’échapper au triste sort réservé aux vétérans abandonnés au coin du chemin ou laissés pour compte sur le quai d'un port.