Je m'accroupis dans les buissons, au droit-fil d'un rayon de soleil, et je ramasse les olives des branches que j'ai coupées. Les fruits sont magnifiques. Couverts d'une fine poudre de riz perlée, dès qu'on les touche ils laissent aux doigts un gras suave et découvrent leur chair violette, dans la couleur de laquelle il y a déjà en suspension la couleur de l'huile. Ça vaut le coup, on a beau dire