[...] Dans les années 1950, l’audit en est encore à ses balbutiements, et il faudra un demi-siècle pour voir fonctionner à plein régime cette machine à chasser l’amateurisme des entreprises du monde entier. Il faut aussi se remémorer que l’audit, tel qu’il est importé par Marina Socovna, n’a rien à faire dans les bâtiments qui abritent le cœur du pouvoir, toujours enclin à s’auto-protéger.
[...] - Vous ne risquez rien à dire la vérité, on veut connaître votre façon de travailler, c’est tout ! »
Au début, tout le monde croit à une blague, tant l’opacité a toujours triomphé ici. L’idée de transparence est non seulement inédite, mais surtout associée à une extrême faiblesse. Dire la vérité, être honnête, c’est l’exact opposé de ce qui fait la force de la police secrète en général, et celle de l’URSS en particulier.