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Citation de hupomnemata


Certains se laissent glisser dans la maladie pour éviter des actes de vraie patience ou de courage. De même, il y en a qui se cachent derrière un paravant de surmenage pour éviter l'application qui leur est odieuse ou le repos qui les mettrait en face d'eux-mêmes. "Je ne sais plus où donner de la tête." " je ne dors que six heures..." Comme il serait plus beau d'entendre : "Je prends ma joie dans l'oeuvre de mes mains", "J'ai du loisir".
Il faudrait donc distinguer la besogne, qui est une occupation dont le fond de l'esprit peut se distraire, du travail appliqué où l'on se donne, autant du moins que l'on peut. Ce dernier, qui comporte joie et souffrance entrelacées, comme tout don de l'être entier, devrait seul mériter le dur nom de travail. Payot avait raison de dire : Le temps du vrai travail est court. Et il réfutait les cas des grands travailleurs connus dans les Lettres, en montrant que souvent ce qu'ils appelaient travail consistait en une oeuvre de brassage, d'agitation réglée, de torpeur érudite, en somme en ce qui fait la trame de toute existence ménagère et qui se résume dans le beau mot de besogne.
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