Jean-Jacques Monchalin

Début de ma lecture : 02 janvier 2024

Fin de ma lecture 09 janvier 2024



Après son premier livre « les demoiselles de Montbrison », puis « quoi qu’il en coûte », voici le troisième livre de Jean-Jacques Monchalin : Terminus Châteaucreux.

Une nouvelle enquête de Nick Malone.

Petit rappel, les enquêtes se passe dans les années 60.



Ce livre est en trois parties : la première partie commence le Lundi 3 janvier 1966 au mercredi 12 jan 1966 sans Nick Malone, la seconde partie débute le 20 décembre 1965 au 16 janvier 1966 avec Nick Malone et enfin la dernière partie avec épilogue du 16 janvier 1966 au 22 janvier 1966



Pour cette troisième enquête de Nick Malone, je m’entendais à ce qu’on débute avec lui, mais il faut attendre une centaine de page et la seconde partie du livre pour qu’on le découvre enfin... de ce fait, j’ai eu du mal à me concentrer dans l’histoire car j’attendais le moment où il allait intervenir ! Ce qui fait que j’ai mis du temps à lire la première partie et on comprend en fin de cette première partie le pourquoi du comment il n’est pas intervenu avant ! Une fois Nick dans l’histoire, ma lecture fut plus rapide.



Pour en venir à l’histoire... en ce début de janvier, un corps de femme est découvert par trois ados, suivi d’autres agression. Le seul point qui les lie est que ces personnes empruntées la micheline de 6h53 au départ de Perrache (une des gares de Lyon) direction Châteaucreux (gare de Saint-Etienne), en passant par Rive de Gier, où l’enquête sera principalement.



J’ai trouvé cette troisième enquête moins bien ficelé que les deux premières.

Au mois de décembre, dans une maison de presse auquel je vais régulièrement, se trouvait Jean-Jacques Montchalin qui présentait ses deux livres : « Les demoiselles De Montbrison » et « Quoi qu'il en coûte ». En discutant, il me dit que le thème de ses livres est sur des enquêtes d'un détective. Justement mon thème favori. Mon mari, voyant que j'étais intéressée, me les a acheté pour me les offrir à noël.



Cela se passe, au début des années 60, là où la technologie n'était pas aussi présente qu'aujourd'hui.



Thérèse employée dans une libraire montbrisonnaise gagne le gros pactole d'un pari PMU (alors qu'elle ne s'y connait en rien), dans cette même période, le corps de Louise est retrouvé sans vie.



Le suspect est le libraire Emile Sabot.



Dominique Malon, après une carrière de flic, se reconverti en détective privé, dont il utilisera le pseudonyme de Nick Malone pour ses enquêtes. Il collaborera avec le Commissaire Valentin, qui aimerait clôture cette affaire, avant sa retraite.



Il va aider son ami Emile à démêler le vrai du faux de cette histoire de meurtre à la personne de Louise.



J'ai bien aimé cette lecture, où l'on voit avec une telle détermination l'avancement de Nick. Pour cela il n'hésite pas à aller dans les villes où les indices le portent.

Le fait, que cela se passe dans le forez, ville où j'habite depuis l'été 2003, fait qu'on n'est pas dépaysé sur les noms des communes, bien qu'en soixante ans, cela à du bien changer.



Son premier livre est une réussite pour moi, et je vais enchainer avec son second livre : Quoi qu'il en coûte. Où une nouvelle enquête attend Nick Malone.

« Quoi qu’il en coûte » est la suite de « Les demoiselles de Montbrison ». Les deux enquêtes sont indépendantes, on retrouve juste le personnage de Nick Malone. Moi-même, je n’ai pas lu le premier, et cela ne m’a pas dérangée du tout.



Nous voilà dans les années soixante, à Lyon. Théo Bergerac est agressé dans la rue. Hospitalisé, son état s’améliore avant qu’il ne décède subitement d’un problème cardiaque. Nick Malone, ancien flic devenu détective privé, était un ami de Théo. Il décide de mener son enquête lorsqu’il découvre un type louche aux obsèques de son ami. Nick est bien loin de s’imaginer où tout cela va le mener. Connaît-on vraiment ses amis ? Nick va aller de surprise en surprise, et la réponse à cette question est bien plus ardue qu’il n’y paraît…



« La tête ailleurs, Isabelle et Nick les regardaient sans même les voir. Une question monopolisait leur esprit : fallait-il tourner la page ou, au contraire, percer le mystère qui entourait la disparition de Théo ? »



Un cambriolage raté, des éléments classés défense, une pointe d’espionnage, au cœur de la Loire en passant par Lyon et Paris. L’action se situant dans les années soixante permet de s’immerger dans une atmosphère particulière, loin de la technologie actuelle. Une bonne vieille intrigue sans ordinateur, sans internet, sans Darkweb, sans analyses ADN et même sans téléphone portable. Juste le simple calepin, le téléphone arabe et les archives en papier. Un autre monde qui paraît si éloigné de notre société actuelle. Franchement, cela fait du bien ! Nick Malone est l’exemple même du détective de cette époque. Il pourra compter sur le soutien de Geneviève, sa secrétaire, du commissaire Polégato, de Chrystelle, infirmière, et d’Isabelle, la sœur de Théo, pour l’aider dans ses pérégrinations.



« Le mystère autour de son ami s’amplifiait, il découvrait une personne qu’il ne connaissait pas. Il resta un long moment, planté sur ce trottoir. Les questions fusaient dans sa tête. Il devait remettre de l’ordre dans ses idées. Il s’installa à la première terrasse venue, commanda une bière, sorti le carnet qu’il avait toujours avec lui et nota pêle-mêle ses interrogations que tôt ou tard il lui faudrait résoudre. »



L’intrigue se déroule, entre indices semés ici et là, révélations et rebondissements. C’est un roman qui se lit vite, je l’ai dévoré en une journée, une lecture que je qualifierai de tranquille. On suit les évolutions de l’enquête, bien calé dans son fauteuil, tournant les pages pour obtenir au plus vite toutes les pièces du puzzle. L’affaire est intrigante, ce qui pourrait passer pour un simple accident va s’avérer bien plus complexe.



La plume de Jean-Jacques est fluide, simple, descriptive. J’aurai apprécié que les personnages soient un peu plus fouillés, que l’on en sache plus sur eux, sur leur vie personnelle, sur leurs émotions, qu’ils aient plus d’épaisseur…En effet, j’ai eu beaucoup de mal à m’attacher aux personnages secondaires, le développement de l’enquête se faisant au détriment des personnages, et je trouve cela dommage.



Mais malgré ce bémol, j’ai passé un bel après-midi avec cette enquête et ce détective privé bien spécial.



« Le téléphone, à lui seul, permettait de régler les affaires courantes et…brûlantes, mais rien de tel qu’un déjeuner de travail pour remettre les choses en ordre et repartir d’un bon pied. »



Je remercie Jean-Jacques pour cette lecture et sa confiance.



#JeanJacquesMonchalin #Quoiquilencoûte
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Cela se passe, au début des années 60, là où la technologie n’était pas aussi présente qu’aujourd’hui.



Après les demoiselles de Montbrison, j’enchaine avec son second livre : quoi qu’il en coûte.



Théo Bergerac est à l’hôpital suite à une agression dans la rue. Alors que son état s’améliore, il meurt subitement d’une crise cardiaque.



Son ami d’enfance, Dominique Malon ancien flic, devenu détective privé avec pour nom Nick Malone assiste à ses obsèques. Il a l’impression d’être suivi. Pourquoi ?



Pendant ce temps, une personne devant se rendre à l’enterrement est assassinée.



Il apprend qu’il y a trois ans, Théo a été témoins d’un cambriolage manqué. Et si tout cela était lié ?



Avec l’aide du commissaire Adrien Polégato, muté à Montbrison suite à la retraite du commissaire Valentin, Christelle une infirmière, Nick va chercher à résoudre cet énigme.



Entre révélations et embuscades, quel rebondissement attend Nick Malone ?



L’histoire est intéressante. bien que j’ai trouvé cette enquête moins ficelé que dans son premier livre.



J’aime bien le personnage de Nick qui va jusqu’au bout de ce qui entreprend.



J’attends maintenant de lire son prochain livre...

Il s'agit du premier roman de Jean-Jacques Montchalin, livre auto-édité en 2021.

J'ai rencontré cet auteur lors d'un salon régional.

Le héros de l'histoire est Dominique Malon alias Nick Malone, ancien policier recyclé en détective privé. Ce dernier mène l'enquête suite à la mort non élucidé d'une jeune Ligérienne.

En ce qui me concerne, j'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire, je pense à cause du découpage du récit. J'ai eu du mal également à me retrouver au milieu des différentes digressions et sauts dans le temps.

Malgré cela, j'ai apprécié me balader dans différents lieux du département que j'habite bien que j'aurais aimé par moment un petit peu plus de pauses descriptives de la part de l'auteur.

L'intrigue est intéressante et aurait juste demandé à être un peu plus travaillée notamment au niveau du passé du 'meurtrier'.

Fidèle à mes convictions, je ne peux qu'encourager cet auteur. Un bon début.