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3/5 (sur 3 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Ham , le 17/01/1719
Mort(e) à : Paris , le 04/07/1757
Biographie :

Jean-Joseph Vadé est un chansonnier et dramaturge français.

À vingt ans, il obtint le poste de contrôleur du vingtième à Soissons, puis à Laon où il se fit remarquer par son esprit et sa verve entraînante. En 1743, il quitta Laon pour se rendre à Rouen, puis il devint secrétaire du duc d’Angenois pendant deux ans. Enfin, il revint à Paris, où ses amis lui procurèrent un nouvel emploi au bureau du vingtième. C’est à ce moment qu’il se révéla au public avec de gracieuses et faciles poésies.

Vadé publia ensuite une série de fables qui, sans atteindre la hauteur de La Fontaine, disent de très bonnes choses sous une forme aimable et de gracieuses et charmantes poésies galantes. Il ne tarda pas à devenir célèbre.

Ce qui valut à Vadé d’être surtout connu pour être le créateur du genre poissard c’est que, cherchant dans un labeur honnête le moyen de vivre honnêtement, il s’essaya au théâtre pour lequel, avant de composer de nombreux vaudevilles, parades et opéras-comiques, il tenta tout d’abord d’écrire des pièces sérieuses. Ces tentatives s’avérèrent vaines lorsque les Visites du jour de l’An, représentée pour la première fois le 3 janvier 1749 à la Comédie-Française ne fut montrée qu’une fois ou que la Canadienne ne fut jamais représentée.

Vadé se tourna alors avec succès vers le théâtre comique de la foire Saint-Laurent et de la foire Saint-Germain où ses parodies firent apparaître un esprit railleur mais néanmoins observateur profond et attentif du peuple.

Il eut une fille Marie Françoise Rose (v. 1756-1818), qui joua à la Comédie-Française en 1776 et 1777 sous le nom de Mademoiselle Vadé. Il eut également un fils naturel qui se maria et devint le père de la mère de la poétesse et goguettière Élisa Fleury (1795-1862).
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Source : Wikipedia
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Avertissement *
Il est peu de gens qui n'aient entendu les femmes des Halles débiter ce qu'elles disent avec ce ton original qui leur est propre, ou tout au moins se sont-ils trouvés avec des personnes qui imitent ce langage ; il est donc nécessaire pour l'agrément de la lecture de ces Bouquets, de tâcher de prendre l'inflexion de voix poissardes aux endroit marqués de guillemets ou lacunes, qui servent à indiquer le changement de ton.
(p40)
*incipit des Quatre Bouquets poissards
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Maneselle,
C'est ben domage que ce n'est pas tous les jours Dimanche comme le jour d'hier, car j'aurions la consolance d'nous voir tant qu'assez. Jarny ! Que j'étois aise d'être content en mangeant ste salade aveuc vous, Maneselle, de chicorée sauvage, il me semblit que je grugeois du sellery tant vos yeux me donniont des échauffaisons ; J'ai dansé nous deux votre mère ; mais alle n'danse pas si ben qu'vous. Alle vouloit pourtant dire que si, moi j'nay pas voulu ly dire qu'non, parce qu'alle n'est pas une étrange, mais vous qu'avez une téribe grace quand vous dansez l'allemande. Le violon n'peut pas vous suivre. Et puis aveuc ça vous chantez comme un soleil : en verté plus je vous r'gardois, & plus j'trouvois qu'vous aviez l'air d'un miracle. J'vous ai embrassé avec la permission d'la Compagnie, j'étois à moi seul plus ravi, qu'tous les bienhureux qui gna eu depuis que l'monde est dans l'monde. Vous serez toujours dans l'idée de ma mémoire ; j'vous dis ça hier, ça m'vient encore dans la pensée, parce que c'est une espèce d'amiquié d'ardeur qui fait que j'vous dis ce que j'vous dis, comme si je pouvois être encore plus chenument,
Votre, &cc.
(Page 62)
Lettres de la Grenouillère.
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FLORE, au public
Air. Quand vous entendrez les doux Zéphyrs

Que nos efforts,
Nos tendres transports,
Messieurs, obtiennent votre suffrage ;
Vous rendez tous,
De même que nous,
Le plus sincère hommage.
Les spectateurs
Deviennent Acteurs
Ici sans partage.
L'on voit tous les cœurs
Pour un cher Maître,
Faire paroïtre
Mille & mille ardeurs.
Si ce Bouquet
Vous flatte et vous plaît ;
Quelle fortune vaudra la nôtre ?
Nous applaudir,
N'est-ce pas offrir
En même temps le vôtre ?

FIN
(p188) Le Bouquet du Roi
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