La tristesse, voilà l'ennemie des hommes. La tristesse conçue comme réservoir des passions négatives : haine et mépris des autres et de soi-même, envie, regret, honte, colère, vengeance, cruauté...Ce cortège interminable de tristesses qui nous tire vers le bas. Vers le niveau inférieur de la puissance d'être. Cette tristesse qu'on subit, qu'on exploite, qu'on renforce. L'esclave, le tyran, le prêtre : les trois figures humaines des passions tristes. Aliénation. Manipulation. Superstition. A ce catalogue du ressentiment Spinoza oppose la force de la joie.