Là aussi, en tâtonnant, en composant des images possibles, je le vois, et je sais bien qu'il me faut balayer les souvenirs de films héroïques, ceux qui repassent à la télévision, pour ne garder que la nudité des choses et des faits, l'enchevêtrement du cauchemar où le corps se débat: le couloir résonne, ce bruit de pas, les matons qui en passant font taper leurs clés sur les barreaux, les chariots, ces grilles successives.