Ces gamins me font encore plus de peine que les vieux de mon âge : nous au moins avons tous une fissure béante, professionnelle ou familiale, pour justifier nos handicaps sociaux et l’appel du gouffre. Eux n’ont pour seul passeport vers le fond que le rejet d’une société qui n’a pas voulu de leurs différences ou difficultés à rentrer dans le moule au chausse-pied.