Citation de Amy97
Après avoir soigneusement savonné puis rincé ses jambes et ses genoux cagneux, il ne redoutait plus qu'une chose : devoir passer le gant dans l'entrejambe de sa mère, laver son sexe et ses fesses. Il eut une longue hésitation. Il eut l'impression, comme si elle avait senti sa gêne, qu'elle la comprenait, qu'elle la partageait même. Nue, sèche, debout, plantée devant lui, elle eut un geste inattendu pour l'autoriser à cette indécence : elle ouvrit les paumes de ses mains sur le vide, faisant, par ce signe, une offrande de son pauvre corps. Albert commença à vivre ce moment d'une intimité folle comme un privilège. (p.72)
