AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Jean-Marc Pontier (29)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Quartier réservé

Club N°51 : BD sélectionnée

------------------------------------



Une plongée dans le quartier chaud de Marseille de l'entre-deux Guerres, à partir des points de vue (bien différents !) d'un père et d'un fils.



Belle surprise que cette BD, à découvrir !



Clément

------------------------------------



Réel, sincère, bon livre sur deux mondes moraux entre un père et son fils qui trouvera sa voie comme il l'entend.



Jérôme

------------------------------------

Dans cet excellent album, ce double témoignage a l'air d'un "documentaire" sur cette époque à Marseille.



Wild57

------------------------------------



Il faudra accepter de passer outre l'aspect graphique somme toute particulier pour se plonger dans cette histoire d'une Marseille qui a disparu.



Un livre en deux moitiés qui se répondent, d'un coté le père dans les tons chauds qui écrit à son fils son histoire De Marseille, de ce quartier du stupre, des arnaques et du banditisme, afin que celui-ci devenu homme reprenne le bordel familial et de l'autre dans les tons froids et bleu lui donnant sa perception de son enfance, du traitement des femmes et notamment de sa mère et son intérêt pour la vie loin du carcan familial.



Superbe écriture, original dans l'approche et pleins d'histoires.



Belle découverte.



Greg

------------------------------------


Lien : https://mediatheque.lannion...
Commenter  J’apprécie          360
Saint-Trop'

C'est présenté comme une comédie truculente mais cela se termine comme une farce tragique. Une légèreté du propos avec des effets comiques qui cachent une bien triste réalité.



Le sujet est celui d'une famille qui fait semblant de partir à Saint-Tropez en se cachant dans leur cave et en jouant la comédie car elle ne peut pas se payer des vacances dignes de ce nom. Les difficultés économiques touchent pas mal de foyers dans notre pays.



Par ailleurs, il y a également tout le point social vis à vis des voisins et de l'entourage. La fille de la famille évoque le modèle du petit bourgeois du départ obligatoire en vacances. C'est malheureusement bien vrai à ce que j'ai pu observer autour de moi.



Personnellement, j'arrive à ressentir pourquoi ils font cela afin d'épater la galerie. On peut très vite devenir suspect pour les personnes qui partent toujours en vacances en serrant leur serviette de bain les uns contre les autres sur des plages bondés de touristes.



J'avoue ne pas trop apprécié ce mode de vacances. Une autre solution serait de consacrer ses économies sur son logement afin d'améliorer le confort quotidien. Certes, il n'y aura pas de souvenirs à faire partager mais c'est tout aussi acceptable.



Cette famille m'a donné de la peine et on ne peut s'empêcher de verser une petite larme à la fin tant c'est triste socialement. Cela fait réfléchir en tout cas sur les dérives de nos sociétés gâtées et pourries.

Commenter  J’apprécie          145
Peste blanche

Ce roman graphique est un petit bijou abordant divers thèmes comme l’Histoire, l’amour, la littérature, l’improbable…
Lien : http://www.bdencre.com/2012/..
Commenter  J’apprécie          90
Peste blanche

Vingt ans après la disparition de sa jeune maîtresse, étudiante à la fac où il enseigne, un homme se souvient de l’amnésie qui frappa alors les habitants de sa ville, en écho à l’épidémie de peste de 1720. Un graphisme impressionniste et poétique, qui accompagne par la disparition des traits celle de la mémoire, des références littéraires et historiques, une belle histoire d'amour et une réflexion sur la mémoire et l'oubli.

Commenter  J’apprécie          60
Saint-Trop'

ll y a le père , la mère et leurs trois enfants : 2 ados et le petit dernier, confinés volontairement dans leur sous-sol pendant trois semaines afin de faire croire aux voisins qu’ils sont partis en vacances à Saint-Tropez. Ils vont s’efforcer de vivre leur rêve, jusqu’à ce que le fils du voisin et un de ses amis s'introduisent dans leur salon pour regarder la finale de la coupe du monde. Et tout va basculer...

Fable sociale, satire du consumérisme et de la frustration qu’il engendre, c’est férocement drôle, absolument jubilatoire. On ne peut s’empêcher de faire le parallèle avec Parasite.

Et puis, arrive le twist final...
Commenter  J’apprécie          50
Peste blanche

Il y a incontestablement du génie dans la narration et la mise en scène mais cela ne suit pas sur le plan graphique. Les dessins en noir et blanc sont un peu brouillon et ne reflètent pas la beauté onirique ou réaliste de ce scénario ambitieux.



Pour autant, c'est une œuvre à découvrir même si celle-ci est plutôt mélancolique. Comment oublier un être que l'on a aimé ? C'est le thème principal ponctué d'une dose de fantastique à un moment donné de ce récit progressif. On sera pris dans une espèce de spirale qui nous conduira hors des sentiers battus.



On va tout d'abord vivre une histoire d'amour passionnelle entre un professeur de littérature et une élève qui s'adonnent malheureusement à la drogue mais également aux tags de rues dans la ville de Marseille. Il y aura également un parallèle qui est effectué par la peste qui a ravagé cette cité marchande en 1720.



Peste blanche est objectivement une bonne bd qui aurait mérité un autre traitement graphique.
Commenter  J’apprécie          40
Peste blanche

Ce roman "Peste Blanche" écrit par Jean Mark Pontier.

L'auteur raconte l'histoire d'un professeur qui tombe amoureux d'une de ses élèves Marie, ils ont eu une relation passionnelle tout en ayant cette relation il évoque aussi l'amnésie qui touche les habitants.

Je pense que cette histoire dégage énormément de sentiments vis à vis de la femme et l'auteur explique bien l'épidémie.
Commenter  J’apprécie          42
Saint-Trop'

Je ne vais pas vous mentir, je suis en vacances ! Direction Saint-Trop’…. Enfin presque !



Les voisins de Paul et Nathan y sont partis eux… C’est le soir de la finale de la coupe du monde, les 2 garçons veulent juste voir le match tranquillement, ils ont l’idée d’aller le regarder en douce chez les voisins en leur absence…. Je n’en dis pas plus.



C’est le début d’une histoire folle, caustique, délirante, tragique…. Christophe Girard s’en donne à cœur joie avec un dessin pétillant, truculent qui convient à ravir à cette histoire déjantée imaginée on ne sait trop comment par Jean-Marc Pontier.



Cet album sorti juste avant le début de la pandémie n’a pas eu la vie qu’il mérite.



N’hésite plus, pars pour Saint-Trop’ !

Commenter  J’apprécie          30
Saint-Trop'

Moins radical qu'il n'y paraît.

Le pitch est imparable: une famille fait semblant de partir en vacances en restant dans leur cave lorsque deux ados entrent par effraction chez eux pour regarder la finale France-Croatie.

Huis clos efficace, critique sociale sur la pression "partir en vacances" et autres sujets comme la "normalité", j'en suis ressorti un peu frustré. Tout comme Funny Games, je trouve que ça ne reste au final qu'en surface, que ça ne farfouille pas assez loin d'un long ongle sale et craquelé là où ça fait mal. Le tout est sauvé de l'anecdotique par les 3 pages finales. Réussis également les moment de délire collectif de la famille qui se voient réellement à Saint-Tropez, déambulant dans la ville ou la plage.

Le dessin n'est pas exceptionnel avec le parti pris étrange de laisser les intrus en noir et blanc alors que tout le reste est en couleurs. Je n'en ai pas compris le sens.
Commenter  J’apprécie          30
Hergé, La part du lecteur

Je pensais que tout avait était dit sur l'oeuvre d'Hergé, et bien, force est d'admettre que non.

Ce court ouvrage, (110 pages), très complémentaire à celui de Renaud NATTIEZ (Le mystère Tintin), est très riche.

Il explique la relation qu'a voulu établir très tôt, Hergé avec le lecteur de Tintin.

Certes, il y a eu des artifices qui ont fonctionné mieux qu'imaginé, comme le célèbre accueil de Tintin au retour d'URSS, comme un questionnement en marge des planches à parution hebdomadaire, comme des articles.

Mais pas seulement. Tintin s'adresse directement à Milou/lecteur, ou questionne Tournesol non pas pour lui, mais pour le lecteur. En fait, il tient là, certes indirectement mais parfaitement, son rôle de reporter.

Aussi conseillé-je ce livre à tout lecteur amoureux ou éclairé de Tintin. Nul doute qu'après, vous aurez envie de relire tout ou partie des aventures, avec de nouvelles clés de lecture.

Décidément, Hergé, il est vrai avec ses erreurs et ses faiblesses, était un immense artiste et a contribuer largement à l'élévation de la Bande dessinée au rang de 9e art.
Commenter  J’apprécie          30
Peste blanche

Ce livre est un roman graphique racontant l'histoire relationnelle entre un professeur et son élève: Marie. Suite à ça, une perte de mémoire.

Peu de texte donc facile a lire. Graphique et dessin un peu flou mais l'histoire est très recherché et intéressante.
Commenter  J’apprécie          31
Peste blanche

Malgré ma difficulté à lire des bandes dessinées ou des livres, j'ai beaucoup apprécié cette BD ! Un professeur qui tombe amoureux d'une de ses éléves, surnommée Marie. Mais l'histoire m'a beaucoup captivée, surtout sur le fait de la perte de la mémoire. Les dessins ne m'ont pas plu plus que ça, je n'aime pas les dessins sans détails.
Commenter  J’apprécie          31
Peste blanche

Un roman graphique ambitieux qui vise l'émotion.

La structure de l’ouvrage, faite de flashbacks et de rebondissements, conduit le lecteur en véritable enquêteur. Il est amené à étudier les allers-retours entre le passé et le présent et à comprendre les nombreuses allusions historiques et littéraires du récit...
Commenter  J’apprécie          30
Peste blanche

C'est l'histoire d'un homme qui est professeur et d'une de ses élèves décédée 20 ans auparavant. Un policier décide donc de retracer son histoire avec cette jeune fille. Au fil du livre, l'homme se souvient d'une peste blanche qui a contaminée toute sa ville, engendrant une perte de mémoire, qui a eu lieu à Marseille comme la peste noire au XVIIIème siècle.

Le graphisme de ce livre est flou mais très intriguant. Le thème de l'histoire est siimple mais à la fois recherché, les personnages sont captivant. Le livre est assez facile et court à lire, ce qui ne nous laisse pas le temps de décrocher totalement
Commenter  J’apprécie          33
Peste blanche

Un roman graphique fort surprenant par un auteur extrêmement sympathique, qui a conquis les élèves lors de la rencontre effectuée dans le cadre du Prix Littéraire Lycéens et Apprentis.

Je vous encourage à découvrir son nouveau titre paru chez le même éditeur : Jean-Eudes, l'histoire d'une adoption difficile d'un petit garçon Burkinabè par un Français.
Commenter  J’apprécie          31
Quartier réservé

« Mais, c’est la montée des Accoules ! » m’exclamais-je en repérant la couverture de ce livre exposé sur l’étal du libraire.

Aussitôt, le commerçant me donne le titre, que je n’avais pas lu, et le synopsis.

Mais moi, je n’entend que mes souvenirs d’enfance dans le récit de mes parents, mémoire collective des années sombres de la guerre (ma mère sort à peine de l’adolescence, mon père un peu plus âgé).



Ce quartier dit réservé, occupait le site fondateur qui dès l’arrivée des Phocéens, a constitué leur premier comptoir commercial autour du quelle ils ont construit, aménagé, protégé Massalia.

Cette construction littorale, plus ou moins anarchique, s’est peu à peu transformée, au fil des siècles, en un véritable cloaque du stupre et de la fornication internationalisée, prenant tour à tour le nom de « la Fosse » (Phocée= Foça?), puis de « Panier » (à crabes ? )



Pour la bourgeoisie marseillaise des 19ème et 20ème siècles, c’est un quartier à l’image de l’Enfer catho qu’il est impératif de détruire pour y reconstruire un Paradis (immobilier?)

L’arrivée des nazis en 1942 servira leur dessein.

D’abord, avec la rafle des juifs en fin d’année 42, l’urbanisation incohérente et désordonnée permettant de nombreuses caches et assurant des pistes de fuite

C’est aussi là que la Résistance marseillaise y a trouvé ses quartiers.



Pour joindre l’utile (lutte contre le terrorisme) à l’agréable (permettre à la bourgeoise collabo d’assouvir son dessein), les forces nazies ont donc dynamité les immeubles occupant la quatorzaine d’hectares de la rive nord du Vieux Port, laissant à nu un des quatre liens entre ville haute et ville basse : la montée des Accoules.



L’oralité familiale attribue l’origine de ce nom à un dialecte italien qui signifierait « alouette », vous savez bien, ce passereau qui, monté haut dans le ciel, nous inonde de ses trilles.

Probable analogie grivoise avec les pauvresses vendant leurs charmes pour emmener les amateurs aux cerveaux reptiliens vers leur septième ciel. Ah ! que cela nourrissait aussi mon cervelet prépubère d’images toutes aussi reptiliennes.



Une fois revenu de cette plongée historique, j’ai acheté le livre. Je découvre que c’est une BD ! Moi qui en suis resté aux albums de Tintin et d’Astérix, je suis surpris par ce format, inhabituel pour moi ; amis de la culture Bonjour !!!!

Le graphisme me plaît, me rappelant certains comics trip des années cinquante (Mandrake). Ce n’est qu’à la relecture que j’ai remarqué la différence entre la lettre du père et la réponse du fils.

Rouge pour souligner les couleurs chaudes des années folles, auquel répond le bleu-gris des années sombres de la guerre et de la reconstruction.



Est-il utile de dire que j’ai aimé cette bande dessinée en vous offrant le partage de ma remontée mémorielle plutôt qu’une véritable critique ?

Je vous souhaite autant de plaisir que le mien à cette lecture.



Ancelle, le 16 juillet 2023
Commenter  J’apprécie          21
Saint-Trop'

Satire sociale sur les vacances, passage obligé avec selfie pour faire mourir d'envie les voisins. Oeuvre grinçante sur la frustration et les codes de notre société, le dessin est raccord, proche de Baru en moins net.

Commenter  J’apprécie          20
Peste blanche

Ce livre retrace l'histoire d'un professeur s'appelant Antoine, qui a eu une histoire avec une de ses étudiantes. Son histoire devient de plus en plus compliqué. A cause d'un mauvais sort lancé pour qu'Antoine oubli Marie, l'étudiante avec qui il a eu une histoire, les habitants de la ville de Marseille oublie peu à peu qui ils sont et redeviennent des bêtes, quant à lui il se trouve être immunisé contre ce mal. Antoine doit donc retrouver Marie et faire un choix difficile pour sauver la ville. De plus un lien relie le présent au passé lorsque Marseille fut touché par la peste noire au XVIIIè siècle.

C'est un livre qui mélange intrigue et l'histoire de Marseille parfaitement. Il y a du suspens tout au long du livre qui donne envie de continuer de lire. Du côté historique, on apprend beaucoup de chose sur la peste noir de Marseille.
Commenter  J’apprécie          20
Peste blanche

l'histoire ce passe a Marseille. Un professeur tombe amoureux d'une de ses élève, prénommée Marie. Le titre "la peste blanche" évoque la perte de mémoire de l'auteur, en faisant référence a la peste noire survenue au XVIII eme siècle a Marseille. je recommande ce livre.
Commenter  J’apprécie          20
Peste blanche

Dans la ville de Marseille, un professeur se souvient de sa relation avec une de ses anciennes étudiantes décédée il y a 20 ans de ça.

Cela le plonge dans une histoire qui va se refermer sur lui et qui va avoir des répercussions plus grandes que ce à quoi il s'attendait.

Un graphisme imprécis qui rajoute à l'effet de perte de mémoire, une belle œuvre à lire
Commenter  J’apprécie          20




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Jean-Marc Pontier (46)Voir plus


{* *}