AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Jean-Marc Segati (4)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées
Le voyageur immobile

Tom, l’associé de Michel, vient de s’envoler pour la Belgique, lui laissant la gestion du restaurant qu’ils possèdent à Bangkok. Il y a deux ans, les deux amis ont tout plaqué et se sont lancés dans cette aventure. Michel venait de perdre ses parents, plus rien ne le retenait en Europe. Thaïlandais, « Tom parlait la langue, connaissait l’administration et avait une vision ; Michel apportait sa contribution financière, ses compétences de gestion et d’informatique. » (p. 29) Pour celui qui reste, c’est la panique. Seul dans un pays dont il ne parle pas la langue et dont il ne connaît ni les coutumes, ni les règles, son établissement décline. C’est alors qu’il reçoit l’aide de compatriotes, qui l’incitent à transformer le Two Elephants, en un lieu de spécialités belges. Michel est un suiveur et il se laisse entraîner. Le succès est au rendez-vous. Les ennuis aussi… en effet, les lois thaïlandaises sont très sévères envers les commerces d’expatriés. Toutes les marchandises ne s’importent pas et la direction doit être majoritairement thaïlandaise.





Dans cette aventure, Michel a été passif. Au départ, en suivant Tom, puis en se laissant guider par ses nouveaux amis. Cependant, alors que le premier est à l’origine de ses ennuis, les seconds tentent de l’aider. En renouant avec ses racines, il apprend à se connaître et il réalise qu’il subit son destin. Il ne sait pas s’il est capable de le prendre en main. Il se soumet jusqu’à ce que les risques deviennent trop grands.





Pendant la première partie, j’ai eu du mal à entrer dans l’histoire. Les tribulations étaient empreintes de loufoquerie, à laquelle j’avais du mal à adhérer. Ensuite, le roman décrit les difficultés des expatriés et à la nécessité de comprendre le pays qui accueille. J’ai été intéressée par les règles très strictes imposées par le régime thaïlandais. L’auteur explique, également, de quelle manière elles sont détournées pour entretenir une corruption insidieuse. Pour moi, cette partie est plus dynamique et un suspense entoure le destin de Michel. Forcé de s’impliquer, il en devient attachant. J’ai été sensible à sa naïveté, responsable de ses difficultés. Enfin, j’ai aimé découvrir qu’un monde caché et quadrillé se cache sous le rêve de succès en Thaïlande.





Après un début un peu difficile, j’ai passé un moment agréable avec Le voyageur immobile. Je pense qu’il plaira aux lecteurs qui apprécient les romans un peu déjantés, à l’humour décalé, contenant une touche de loufoquerie.




Lien : https://valmyvoyoulit.com/20..
Commenter  J’apprécie          60
Une carte postale

La detox digitale, ha ça, on en parle tous, on en rêve tous au final. Car oui, nous sommes tous accrochés à nos écrans de téléphone, d’ordinateurs, de télévision. Surtout le téléphone, il suffit de regarder les gens dans les transports par exemple: plus de la majorité est sur son écran de smartphone. L’idée d’un complexe hôtelier proposant un séjour zéro écran est clairement une super idée et je suis sûre que cela aurait du succès! Comme le personnage de Jean-Marc Segati, y aller neuf jours est déjà une belle étape dans la déconnection qu’il ne doit pas être facile à faire. Dans son roman, l’auteur nous donne l’occasion de s’interroger sur nous et notre rapport aux écrans. Et surtout tout ce que nous ne voyons pas, ne faisons plus attention. Dans « Une carte postale », Julien est à un tournant de sa vie: il a réussi sa carrière professionnelle au point de devenir rentier mais il est seul. Pour lui, cette cure detox va lui permettre de se retrouver face à lui-même. Il nous emmène avec lui à la découverte de cette île où tout est à regarder: le paysage, l’eau, les poissons, les gens. Julien fait attention à tout ce qui l’entoure et il regarde avec ses yeux et non à travers un écran. De plus, il est dérangé par rien: pas de mails, ni de textos et encore moins par les actualités. Comment j’ai eu envie de prendre l’avion et de le rejoindre, et encore plus en ce moment. J’ai aimé prendre mon temps avec lui, vivre avec lui des premières fois, des nouvelles fois. Et surtout je comprends son sentiment de se sentir seul au final même si on discute écran interposé, si on sait tout ce qui se passe dans le monde en temps réel, si on est tout le temps joignable.



Dans « Une carte postale », il est question aussi des sentiments amoureux, des rencontres au bon moment, de séparation. Un roman plus que d’actualité et qui ne peut que résonner chez chacun. C’est un roman qui prend son temps, ce temps que nous ne prenons plus car tout est instantané, tout est à porter de clic, tout se retrouve sur nos écrans alors que nous devons regarder, sentir, vivre, avec nos yeux, nos sentiments.
Lien : https://unbrindesyboulette.w..
Commenter  J’apprécie          10
Une carte postale

Le roman raconte majoritairement la cure de Julien. Nous la vivons avec lui, en même temps que lui. Ce qui en fait un roman épuré comme la couverture. Un roman assez contemplatif, comme si, nous aussi, nous passions nos journées à contempler les poissons sous l'eau. Une déconnexion garantie.

Il se passe quand même des choses car Julien fera quelques rencontres. Il évite les autres, mais il plongera avec des allemands un peu turbulents, et connaîtra la sensualité (je n'en dis pas plus.)

Mais la grosse majorité du roman est calme, entre contemplation et introspection (nous sommes dans la tête de Julien et découvrons ses doutes, ses craintes, et les bienfaits de la cure.)

J'ai adhéré à son concept, aidée par son écriture fluide et agréable. Par contre, c'est certain, il ne vous fera pas ressentir des sensations fortes ou vivre des aventures. Mais Julien est un personnage attachant et ça joue beaucoup.



Je ne conseille pas ce livre à tous. Il est beau, il apaise, il fait passer un beau moment. Mais ne conviendra peut-être pas à tous les lecteurs.
Lien : http://blondes-and-litterair..
Commenter  J’apprécie          10
Une carte postale

Ouvrir Une carte postale, c'est un peu comme se mettre face à sa propre vie ultraconnectée. Julien, bientôt 40 ans, s'est laissé dévorer par le travail et les écrans et en a oublié les choses essentielles de la vie (un peu caricatural, mais cela dit, on s'y reconnaît facilement). Il part donc en vacances sur une île un peu particulière où il sera l'objet d'une cure de déconnexion.



Une lecture totalement en demi-teinte pour ma part. J'ai trouvé l'idée de cette cure absolument géniale, j'aimerais même que ce groupe hôtelier existe pour aller y passer quelques jours ! La plume de Jean-Marc Segati m'a vraiment surprise, elle est fluide, belle et très agréable à lire.

Mais... Je me suis franchement ennuyée. Si l'idée est originale, le roman, lui, n'est qu'une succession de description de paysages répétitifs et des états d'âmes des personnages. Ces derniers ne m'ont d'ailleurs pas toujours convaincu.



Merci à Babelio et aux éditions Kiwi pour l'envoi de ce roman qui m'aura tout de même fait passer un bon moment et donné de bonnes idées pour lâcher un peu mon téléphone !
Commenter  J’apprécie          10


Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Jean-Marc Segati (7)Voir plus

Quiz Voir plus

Littérature latino-américaine

Quelle période marque le boom de la littérature hispano-américaine ?

Les années 1890-1900
Les années 1910-1920
Les années 1930-1940
Les années 1950-1960

10 questions
46 lecteurs ont répondu
Thèmes : amérique du sud , littératureCréer un quiz sur cet auteur

{* *}