Elles sont toutes fausses, délicieusement fausses, ces constellations ! [...] Entre des points réels, entre des étoiles isolées comme des diamants solitaires, le rêve constellant tire des lignes imaginaires. Dans un pointillisme réduit au minimum, ce grand maître de peinture abstraite qu'est le rêve voit tous les animaux du zodiaque (Gaston Bachelard, L'Air et les songes. Essai sur l'imagination du mouvement, Paris, José Corti, 1943, chap. VII, p. 202).
III - De l'intime au cosmos, L'insaisissable matière de la nuit, p. 178