Extrait 5
J’ai posé ma joue contre la joue de ma pensée,
et tout m’a semblé moins désespérant. Nous
regardions le ciel gris. Nos yeux touchaient de
leurs larmes cette parcelle d’univers qui nous
regardait avec ce regard magnifique qu’on ne
voit jamais. Ma pensée est une douce inconnue,
une grande amie de ma tristesse.