AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Jean-Michel Derex (15)


Qui aurait pu deviner à ma naissance que j'allais devenir le chien le plus célèbre au monde ? ...
Commenter  J’apprécie          322
Que la peine fut capitale ou non elle était toujours signe d'humiliation et de déshonneur.
A la sortie de prison du condamné, Sanson criait et demandait silence pour que le greffier puisse lire à haute voix le jugement. Par ce cri, Sanson révélait au monde l'infamie du condamné et son humiliation publique. Sanson introduisait ainsi publiquement le condamné dans le monde du déshonneur.

C'était " le cri du bourreau ".
Commenter  J’apprécie          270
Le supplice du condamné devait servir la gloire de Dieu. Peu importe les souffrances puisque Sanson aidait Dieu à arracher l'âme du condamné aux griffes du démon.
Le supplice de la roue, du bûcher ou de la potence n'était rien comparé aux épreuves infiniment plus cruelles du purgatoire et de l'enfer.
Commenter  J’apprécie          236
Sanson, et tous ses confrères, intervenaient pour lacérer et brûler les livres censurés; ils accomplissaient des gestes symboliques pour signifier le bannissement d'un condamné; ils tenaient un rôle à l'égard des corps des suicidés; ils soignaient également et étaient apothicaires.

C'était aussi tout cela le travail du bourreau.
Commenter  J’apprécie          190
Sanson était aussi médecin.

La question préalable ( torture ) exigeait de la part de l'exécuteur une bonne connaissance des muscles et des nerfs de l'homme dans l'art de la souffrance et dans celui d'infliger rapidement ou non la mort. cela en faisait un personnage reconnu pour ses compétences de rebouteux et de réducteur de fractures.

La croyance était admise, en effet, que pour savoir rétablir les membres, il fallait d'abord apprendre à les briser...!
Commenter  J’apprécie          170
Tous les représentants en mission avaient le même problème à résoudre : comment épurer rapidement la Nation de ses éléments dangereux.

Des projets étaient à l'étude et l'on envisagea de construire une guillotine à quatre ou cinq fenêtres pour accélérer la cadence des exécutions.
Commenter  J’apprécie          164
Lors de la première exécution avec la guillotine, le peuple ne fut pas satisfait : Il n'avait rien vu ; la chose était trop rapide ; il se dispersa désappointé, chantant pour se consoler un couplet d'à-propos : " Rendez-moi ma potence, rendez -moi ma potence ".
Commenter  J’apprécie          164
C'est ainsi qu'en 1922, je me retrouvai devant l'objectif pour tourner mon premier film, un western.
Il avait pour titre "l'homme de la rivière de l'enfer" ...
Commenter  J’apprécie          110
Une fois ma mission du jour accomplie, j'allais m'allonger sur les lits des blessés en ronronnant et quémandais quelques caresses. Ma présence les réconfortait, car ils étaient reconnaissants et je leur faisais un peu oublier leurs souffrances. J'étais "l'ami caresses" de l'équipage. Sans moi, ils n'auraient peut-être pas tenu.
Commenter  J’apprécie          70
Il fallait maintenant passer par des bouches d'aération pour pénétrer dans cette forteresse à demi écroulée : un vrai labyrinthe ! La nuit de mon arrivée fut épouvantable. Le sol tremblait sous mes pattes à chaque obus qui tombait sur le fort.
Commenter  J’apprécie          60
Plus que cinq cents mètres! Plus que trois cents! Plus que cent.
Où allais-je tomber? Arriverais-je au colombier? Il le fallait.
Mon compagnon m'attendait, mes petits aussi.
La trappe d'entrée! Voilà le but que je devais atteindre.
Commenter  J’apprécie          40
"Il y eut du monde pour assister à l'exécution de la belle veuve. Mais ce ne fut rien comparé à celle de Robert-François Damiens le lundi 23 mars 1757. Assurément, cette exécution mit sous pression Antoine de Sartine, le lieutenant-criminel du Châtelet et la famille Sanson".
Commenter  J’apprécie          30
La guillotine transformait l’exécuteur d'artisan en ouvrier. Elle excluait maintenant tout rapport humain, tout ultime contact physique du bourreau au condamné. Avant, le bourreau étranglait de ses mains ou se plaçait sur les épaules du pendu pour accélérer l'agonie. Avec l'épée ou avec les mains, c'était personnellement que le bourreau tuait le condamné, avec tout ce que cela pouvait comporter d'impondérable. Cette relation physique n'existait plus maintenant.
Commenter  J’apprécie          20
" Qui aurait pu deviner à ma naissance que j'allais devenir le chien le plus célèbre au monde ? Tout avait pourtant mal commencé. Je suis né dans un chenil militaire allemand en août 1918 à Flirey, en Lorraine. [...] "
Commenter  J’apprécie          20
Je remontai ensuite sur le pont en serrant fermement mon trophée entre mes dents. Les marins étaient en train de prendre un bain de soleil, et ils ont été bien surpris par ma prise ! Ils se sont mis à m’applaudir, ravis à l’idée que je les débarrasse enfin des rats.

– On le garde, dit le capitaine. Il pourra être utile.
Commenter  J’apprécie          10

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Jean-Michel Derex (37)Voir plus

Quiz Voir plus

Au bonheur des Dames

Qui est l’auteur de ce livre?

Victor Hugo
Émile Zola
Jean de la Fontaine
J.K Rowling
Honoré de Balzac

13 questions
632 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}