COMÉDIES DE LA SOIF
I
Écrivant (naguère) des poèmes
J’attendais que la langue
Se mit à couler
Comme un ruisseau d’eau claire
Je guettais, j’espérais encore
Mais ce n’était jamais jamais
Qu’un mince filet de signes sombres
Que pouvait-il donner à boire ?
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