ARRIÈRE-SAISON
Pour Henri
II
Le jardin est tellement plus vaste
Quand hiberne le monde
La beauté pour mourir
Prends de telles précautions
Le blé n’a plus de voix
Ni de bleuets
Le grêlon cisèle
Les abeilles meurtries
Le givre guette la rosée
Et la boue de la tombe
Remue obscurément
Personne ne passe sur la route.
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