Partant de la conception que si un homme devient cancéreux, c’est que ses forces formatrices ne sont plus suffisantes pour freiner le développement des cellules –autrement dit que les forces terrestres l’emportent sur les forces éthériques-, il a suggéré de renforcer ces dernières grâce à une préparation tirée d’une plante qui échappe précisément aux influences terrestres, et c’est pourquoi il a choisi le gui.
« Le goudron […] est employé depuis longtemps en thérapeutique humaine (surtout le goudron végétal) pour ses propriétés antiseptiques et son action calmante sur l’eczéma et le prurit ou démangeaisons.
Quant à l’allantoïne, son usage a été préconisé dans le traitement des plaies qui se ferment mal (ulcères, en particulier). C’est un corps qui se rencontre dans les productions d’excrétions d’animaux inférieurs. On le trouve, par exemple, dans l’urine des jeunes veaux et surtout dans les excrétions d’asticots […]. »
Pensons à l’avertissement de Carrel disant qu’il ne faut pas « chercher à accroître le nombre de centenaires avant d’avoir découvert le moyen de prévenir la dégénérescence intellectuelle et morale, et les lentes maladies de la vieillesse ».
Pour obtenir de bons résultats [en aromathérapie] il est nécessaire d’employer des huiles essentielles parfaites, c’est-à-dire non seulement rigoureusement pures mais encore exemptes de toute altération due à une mauvaise ou trop longue conservation .
Le sommeil, me dit-il (Dr Georg Alfred Tienes) est une source de santé trop négligée. Certes, depuis quelques années, la médecine l'a redécouvert et l'utilise soit sous forme de cures telles qu'on les pratique dans les cliniques pour lutter contre les dépressions nerveuses, soit dans l'hibernation artificielle, mais ce n'est pas suffisant.
Tout d'abord, le sommeil auquel on a ainsi recours est "provoqué" par divers procédés (piqûres, comrpimés, hypnose), ce n'est donc qu'une sorte d'ersatz. Ensuite, son emploi se limite à un nombre relativement réduit de cas. En réalité, il y a beaucoup mieux à attendre de lui: il peut apporter un appoint important dans le traitement de toutes les maladies et plus spécialement dans celui de maladies chroniques; surtout, il peut jouer un rôle capital dans la conservation de l'équilibre qu'on appelle santé et, par voie de conséquence, reculer les méfaits de la vieillesse.
Si, malgré mes quatre-vingt-ans passés, je suis toujours dans une forme physique et intellectuelle qui fait l'étonnement de tout le monde, c'est en grande partie au sommeil que le dois, mais pas à n'importe quel sommeil, au "sommeil naturel" tel qu'il a été défini et préconisé par le professeur Theodor Stöckmann. Sa définition est simple : c'est le sommeil qui commence vers 7 heures du soir et finit vers minuit...
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Pour le traitement du cancer, René Jacquier considère donc qu’il est nécessaire :
1) D’empêcher la formation ou l’introduction de résidus dans l’organisme ;
2) Si le résidu est formé ou introduit dans l’organisme, d’empêcher sa floculation, soit par des protecteurs colloïdaux, soit en évitant les « mordants » ;
Si la pellicule arrive à se former, de modifier de telle façon ses propriétés qu’elle devienne de nouveau perméable à l’alimentation totale des cellules.
[…] Dans une première phase, on fait pomper par du papier-filtre spécial roulé en cylindre une solution d’eau distillée et de sang prélevé dans la veine cubitale du sujet ; cette solution monte dans le papier et y dessine une ligne, parallèle à la base, qui semble avoir été tracée au crayon rouge ; dans une seconde phase, on fait monter dans le papier –qui a séché pendant quatre à cinq heures –un réactif à base de gui qui envahit la zone imprégnée et finit par en percer la ligne supérieure ; si le sang est normal, il se forme, au-dessus de la première ligne, une nouvelle ligne uniformément ondulée ; si le sang est cancéreux, on voit se dessiner des excroissances qui finissent par prendre une forme rappelant celle d’un chou-fleur.
C’est en étudiant les conditions qui régissent liquide interstitiel, membranes cellulaires et cellules que les biologistes ont compris que l’âge provoquait une modification des constantes –physiques d’abord, puis chimiques- du liquide interstitiel. Celui-ci voit diminuer sa viscosité au profit d’un épaississement, d’une « sclérose » de ce réseau extrêmement fin qui enserre les cellules, compromettant ainsi leur nutrition. Ce mécanisme paraît réglé par un complexe mucopolysaccharidique […] qui a la propriété de fixer l’eau en quantité suffisante.
La base essentielle de cette préparation est fournie par du protoxyde de plomb, le minium employé en cristallerie, que les alchimistes appellent le « lion rouge ». Ce produit est polymérisé à haute température (270 à 280°) avec des huiles végétales non siccatives, de préférence de l’huile d’arachide ou de l’huile d’olive, ces dernières assurant une meilleure conservation de cette sorte de pansement adhésif prêt à porter qu’est la toile [souveraine].
[…] Avec les levures, tout change : on ne mise plus sur la différence entre les capacités de résistance de la cellule cancéreuse et celles de la cellule normale, mais sur la différence entre leur structure et leur fonctionnement. On joue donc sur leur biochimisme particulier avec la certitude que les levures ne sont pas un poison cellulaire puisqu’elles laissent intactes les cellules normales et qu’elles ne s’attaquent qu’aux cellules cancéreuses.