Avant de replonger dans l'étroit goulot de sa tanière, Anselme Guilledoux ajouta, en adressant un sourire au vent mauvais qui s'était levé : « Un jour, je vous dirai Socrate. C’était un vieux fou de Grec, un philosophe. Encore un que des imbéciles ont condamné pour avoir raisonné par trop différemment des autres. En substance, ce grand penseur, qui n'a d'ailleurs jamais rien écrit, disait que le chemin qui va de soi à soi fait le tour de la terre. Suivez vos pieds, mon jeune ami. Suivez-les, car ils en savent certainement sur le sujet de la destinée bien plus que vous et moi réunis. Ne tardez plus à prendre la route. .. »