Depuis notre départ, le sac de toile ne m’a pas quittée et pèse agréablement sur mes cuisses. De temps à autre, je serre contre mon ventre son contenu. Une trentaine de livres qui à eux seuls constituent toutes mes richesses. Je n’ai pas pu tous les emporter, il m’a fallu faire des choix, en abandonner certains pour en sauver d’autres.