-L'alimentation-
En un mot, cela concerne nos relations sous toutes leurs formes.
Remarquons que nous parlons beaucoup sous forme de langage alimentaire: "Ca, je ne le digère pas, je ne peux pas l'avaler, ça me reste sur l'estomac, etc (...) Nos différents modes de rapport à l'alimentation, sous toutes ses formes, sont aussi très révélateurs. (p.27)
Commençons par cesser d'entretenir cette illusion du manque-qui n'est autre qu'une forme d'"alibi"-car s'ancrer dans cette idée est un piège du mental qui a peur du changement. Chacun a, à chaque instant de sa vie, tout ce qu'il lui faut
pour s'accomplir pleinement. Chacun est dans sa totalité, ici et maintenant. (p.21)
Face à tout ce qui nous atteint, nous avons deux attitudes possibles: soit nous mettons l'évènement sur le compte de la malchance ou de la maladresse d'autrui et concluons que le monde, les autres, la vie sont injustes ou / et cruels , soit nous nous demandons pourquoi "cela nous arrive", à ce moment de notre existence et, réfutant toute idée de hasard, nous décidons de relire notre histoire personnelle pour tenter d'en trouver le sens. (p.17-18)
Chacun de nous doit trouver ce qui est bon pour lui : ce qui est "lumière" pour lui et qui n'appartient qu'à lui, sans aucune référence extérieure.
Ce sens du "juste", sans besoin de validation ou de référence extérieure peut alors se nommer Sagesse.