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Citation de lucie_bibliotheque


Alors, sans plus réfléchir, nous retrouvons un réflexe d'orphelins. Poussant nos chevaux flanc à flanc, nous nous étreignons. Je souille le tartan de Ségovèse de sang, de boue et de cendre. Sa chaleur, la force de ses bras, l'odeur de corma, de laine douce et de métal dont il m'enveloppe m'apportent un soulagement brutal. À son contact, je renoue avec la vie. Le chagrin et la consolation l'emportent enfin, chez moi, sur la colère et l'orgueil. Je me laisse aller. En enfant perdu, je serre mon frère à l'étouffer. Je sens son cœur battre contre le mien, son souffle caresser mon oreille. Je tremble. Je tremble à la seule idée de le lâcher.
C'est ainsi, devant Autricon et toute l'armée ennemie, que je finis par rendre les armes.
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