LE CHANT DE LA FOLIE SAUVAGE
Nos mains rejointes rassemblées devant le soleil d’ombre du cœur étroit devant l’aurore obscure d’insomnie ô belle éveillée vive de la muette mort poursuivrons-nous enfin l’élan du psaume ailé de joie le chant de la folie sauvage ! A mi-chemin du lac ensommeillé de noire ivresse et de la grande neige d’esprit clair est-il resté là-bas qui tremble de pluviers et d’anémones dans son rêve ainsi qu’une lisière âgées de vieux sapins sur le suspens d’abîme et de silence ! Et ce seront d’abord les branches les plus lourdes et parées de nœuds têtus déroulées par le ciel aux mille doigts urgents parmi ton âme de lueurs chantantes de flocons murmurés d’ailes à repli d’aube mon aimée !
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