Seul ou en groupe, quand on ne connaît pas la montagne, on ne peut pas y survivre trois semaines. Au-dessus de deux mille, deux mille cinq cent mètres, elle est toujours dangereuse, il faut en connaître les pièges, et surtout, elle exige une qualité d'attention permanente que n'ont pas les citadins ici. En ville, ils sont sur leurs gardes. Pour eux, au contraire, la montagne est belle, paisible, amicale. Ils se détendent, sont heureux, et c'est alors qu'elle les tue, enfin, de temps à autre.