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Le figuier de Paul de Jean-Pierre Grotti
On était au fond donc, et on discutait. Il y avait avec nous le grand hérail, presque deux mètres, mais pas deux sous de cervelle. Pour te dire, on n'avait jamais réussi à lui faire comprendre quelque chose au rugby. Voilà que cette andouille marche sur une merde de chien. C'était une infection tellement ça puait. Tout le monde, mine de rien, se regardait les souliers. Le grand, il sent. Il se penche vers ses souliers et pour être sûr de ce qu'il voit, il y passe les doigts dessus et se retourne vers nous la main en l'air en s'exclamant : mince c'est moi...
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