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Citation de Partemps


Chaque terme de la série de Fibonacci (mathématicien italien du
XII'' siècle, connu sous le nom de Léonard de Pise, et qui s'appelait
probablement Leonardo Guilielmi) est la somme des deux termes
précédents :
15
1 (1+0)
2 (1+1)
3 (2+1)
5 (3+2)
8 (5+3)
etc
Le rapport entre deux termes consécutifs de cette suite est à peu
près stable à 1,6. Ce qui équivaut approximativement à "vS+l. Ce rapport
est le nombre d'or, ou proportion dorée.
C'est aussi la solution positive de l'équation x
- x - 1 = 0. Ce fameux
nombre (ou (/)') semble vouloir rivaliser avec n pour le nombre de
décimales. En 1998, Daniel Plouffe en a calculé dix millions.
On trouverait (je n'ai rien vérifié) la proportion dorée dans le nombre
des pétales des marguerites, dans le dessin de certains coquillages, dans la
distribution des feuilles sur une branche, dans la spirale d'un brin d'ADN,
dans la configuration des galaxies. Ce phénomène témoignerait d'une
tendance de la matière, animée ou inanimée, à prendre une certaine forme
précise, de préférence à d'autres, et pendant des siècles on a assimilé cette
forme, dépendant du nombre d'or, à la manifestation de l'harmonie.
L'idée d'une tendance ou d'une préférence de la matière m'est revenue
brusquement en lisant ces propos de Bohr rapportés par Heisenberg
dans La partie et le tout : « Il existe donc dans la nature une tendance à
produire des formes déterminées — j'utilise ici le mot "forme" dans son
sens le plus général — et de faire réapparaître ces formes déterminées
encore et toujours, même lorsqu'elles ont été perturbées ou détruites. »
L'acharnement est dans la nature, et une persévérance sans bornes.
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