Les grandes questions de l’heure – l'antiracisme, le déboulonnage des statues, etc. – ne peuvent y être abordées qu'au prisme d'un langage hyperbolique propre à la tragédie, alors que la vraie tragédie, celle de la mort d'un innocent du nom de George Floyd, est passée sous silence, quand elle n'est pas honteusement instrumentalisée au profit d'une guerre ou l'histoire devient l'arme favorite d'une colère blanche.