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Critiques de Jean-Pierre Marongiu (2)
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Le hasard n’existe pas, il s’écrit

Paulian Houelitzer, lauréat du prix Goncourt est

retrouvé mort dans sa loge.

Il était venu sur le plateau de Sybelle avouer son

imposture quand à l'écriture de ses romans; il n'en avait écrit aucun!

Le commissaire Arthibus va mener l'enquête.

Ce livre pourrait être aussi simple qu'une

investigation mais non! C'est sans compter sur la

plume complexe de l'auteur.

Nous allons suivre énormément de personnages

trop!

On va s'attacher à certain comme Gabriel qui va

écrire sur lris, puis la voir apparaître comme il vient de la décrire! L'idée est très bonne, mais ça part dans tous les sens et on se perd en détails sans intérêt pour l'histoire.

II va y avoir du vaudou, de la politique, la CIA, des

gisements de pétrole, Greenpeace, un tremblement de terre, et plusieurs meurtres! Pfiouu! ll y en a beaucoup! On va passer du jour de la mort de Paulian à quelques jours avant sa mort avec certains personnages, puis passer à quelques jours après sa mort avec d'autres personnages.

Il faut suivre et être concentré!

J'ai l'impression qu'il y a plusieurs histoires dans

cette histoire mais finalement tout se relie bien à la fin. Et on appréciera la fin... De la fin.

Et le titre prend tout son sens.

Dieu est-il écrivain?

Est-ce que tout est déjà écrit?

Je reste mitigée sur ce livre, même si l'idée est bonne, elle paraît tout de même trop destructurée.

Je dirai que c'est un livre inclassable, déconcertant!
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Le hasard n’existe pas, il s’écrit

Je suis en demi-teinte sur ce livre, mais je vais reconnaitre une chose. : je pense qu’il mérite qu’on s’investisse dessus, en se concentrant sur l’intrigue et les nombreux personnages, parce qu’il reste assez complexe dans son intrigue. Pas trop complexe non plus, ça reste compréhensible, mais je reconnais que je ne me suis pas investi autant dedans que j’aurais pu. Ça ne m’a pas empêché de trouver l’histoire intrigante et intéressante.



Surtout pour le côté méta sur l’écriture, je l’avoue. Le côté politique m’a beaucoup moins emporté, mais c’est question de préférence personnelle, ce n’est pas la faute du livre. Et comme ce livre présente plusieurs points de vue, je passais donc de chapitre où j’étais concentré sur l’enquête et sur les aventures de Gabriel et Iris qui étaient totalement méta vis-à-vis de l’écriture et du hasard, a des chapitres sur la politique où je décrochais totalement.



Ce livre cause aussi vaudou, et ça va me permettre de parler d’un autre petit défaut du livre : il a tendance à se lancer dans des explications dignes d’un livre technique. Je ne pense pas qu’il soit dérangeant de présenter le vaudou ou d’expliquer la géologie et les plaques tectoniques, notamment si c’est nécessaire à la compréhension du récit. Mais ici, c’est fait de façon pas si attrayante, peut-être trop technique, et pas inclus dans le récit. Cela aurait mérité d’être plus incorporé au récit, comme on présente un univers au fur et à mesure d’un livre de fantasy par exemple.



Il n’empêche que, appréciant tout ce qui est occulte, ésotérisme, et etc, j’ai appris des choses vis-à-vis des loas et des traditions vaudoues et créoles.



Néanmoins, si on parle du côté enquête, il y a tout pleins de bon côté. Ça m’a rappelé à des endroits un fond d’Agatha Christie dans l’humour placé vis-à-vis d’Arthibus, qui mène l’enquête comme il peut en acceptant le côté surnaturel de l’affaire. Et du côté de Gabriel, il y avait de l’humour appréciable, et un côté réflexion sur l’histoire en elle-même et l’écriture, ainsi que sur la vie des personnages qui m’a beaucoup plu.



Du reste, les personnages en règle générale sont intéressants. Surtout du fait qu’ils ont « une vie propre ». Comme Iris, par exemple. Ils existent parce qu’on les a écrits (mais pas que). J’ai aimé le côté fort de Sybelle et Isaline aussi. C’est vrai qu’il y a pas mal de personnages, mais ils sont assez tous reconnaissables, donc on ne s’y perd pas. Ils ont tous un côté un peu étrange, comme Gabriel qui se prend presque pour Dieu, Loïc et ses guignols, Sybelle et son ambition, Myra et son ambition encore plus grande, etc. Il n’y en a pas tellement que j’ai apprécié, mais j’ai aimé la façon dont ils étaient écrits.



Pour le reste, je pense que la structure de récit était intéressante, bien que possédant quelques lourdeurs : on change de point de vue à quelques chapitres, et si au début plusieurs intrigues semblent se mêler et qu’on peut s’y perdre, tout prend son sens au fur et à mesure. De plus, de nombreux dialogues manquaient de verbes de dialogue et semblaient à des endroits confusants.



Le livre le répète bien assez : il n’y a pas de hasard, aussi, tout finit par s’emboîter comme dans un puzzle, et je dois au moins reconnaître ça : le travail d’écriture reste très bien produit.
Lien : https://koalavolantchronicle..
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